Un miniaturiste pas comme les autres

Dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine, le Musée national de Cirta, à Constantine, a organisé en son siège, mardi après midi, une exposition des oeuvres de l'artiste Noureddine Filali, un jeune miniaturiste constantinois promu à un bel avenir d'après les éloges qui lui ont été exprimées par ses pairs venus nombreux assister à l'évènement. Ces derniers ont découvert « un artiste dont l'oeuvre plurielle est une trilogie heureuse où la calligraphie, l'enluminure et la miniature s'entremêlent et s'harmonisent », comme l'a si bien souligné Amar Allalouche, artiste plasticien bien connu et auteur de plusieurs écrits et critiques en matière d'art. Vingt-deux tableaux de calligraphie avec motifs décoratifs, de miniatures et d'enluminures placés sous le thème « les arts islamiques et la liberté de création » ont révélé, en effet, un artiste doué dans la création et le graphisme, d'inspiration purement originelle. Et pour cause, sa miniature est tirée d'un contexte historique et environnemental algérien quoiqu'imprégnée d'un cachet turc car Noureddine Filali a vécu au pays des Ottomans durant 25 années pour poursuivre ses études artistiques qu'il avait commencées à Constantine à l'école des beaux-arts. A ce propos, certains n'ont pas hésité à dire de lui qu'il se présente dans la ligne directe de l'école de Mohamed Racim. Ce que ne nie pas l'artiste lui-même qui avoue avoir subi l'influence du célèbre miniaturiste algérien.