Algérie

Un journaliste de Libération agressé



L?agression mortelle, vendredi soir à Tunis, de l?envoyé spécial de Libération a suscité indignation en France. Ainsi, Reporters sans frontières (RSF) a condamné, hier, cet acte tout en accusant les services de sécurité tunisiens de « passivité », voire de « complicité ». « Au vu des circonstances de l?agression, sous le regard passif de policiers tunisiens, nous pensons qu?il faut chercher les agresseurs du côté des services de sécurité tunisiens », a estimé RSF dans un communiqué répercuté par l?AFP. RSF considère cela comme un acte d?« intimidation adressé par le Pouvoir tunisien aux journalistes étrangers qui osent encore s?intéresser à la situation déplorable des droits de l?homme ». Pour cette organisation de défense de la liberté de la presse, « le climat répressif qui règne à Tunis ne garantit en rien le bon déroulement du sommet ». RSF juge ainsi que les autorités tunisiennes et les Nations unies sont « incapables de garantir aux journalistes et aux militants des droits de l?homme la sécurité et la liberté de parole à la veille de cette réunion cruciale pour l?avenir du développement d?internet dans le monde ». Aussi, le Syndicat national des journalistes français (SNJ) a dénoncé cette agression. Pour lui, cela donne la véritable « conception que le gouvernement tunisien se fait de la liberté d?informer ». Pour rappel, Christophe Boltanski, 43 ans, journaliste à Libération, a été attaqué par quatre hommes alors qu?il circulait au c?ur de la capitale tunisienne, dans un quartier résidentiel ultra sécurisé.


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