Algérie

Un huissier de justice pour vider l’hôtel de la gare



28 familles, dont 30 enfants, en cours d’expulsion Les 28 familles de l’hôtel de la gare, situé au Plateau Saint Michel, vivent depuis ces trois derniers jours, sous la menace d’une expulsion imminente de leurs logements, après avoir reçu la visite de l’huissier de justice accompagné des forces de l’ordre, et ce, après que la justice a tranché en faveur de l’APC d’Oran, pour la récupération de ce bien communal.Ces familles, qui re-jettent cette action, tiennent à préciser que, lors de leur rencontre avec l’huissier de justice, ce dernier ne leur a présenté aucune notification précisant ou contenant la décision d’expulsion. Ces mêmes familles soulignent qu’elles auront recours à la justice si la municipalité persiste à les expulser après plus de quinze années passées dans les logements de l’hôtel de la gare, actuellement menaçant ruine. «Nous demandons à ce que les autorités locales tiennent leurs promesses de reloger l’ensemble des 28 familles qui occupent, avec leurs enfants, ces logements. Dans ce même contexte, les représentants des familles affirment avoir fourni plusieurs dossiers et propositions aux responsables communaux en charge du dossier et qu’en plus des promesses données pour des solutions au litige, des assurances leur ont été faites quant à leur relogement. Cependant, des années sont passées et les familles n’ont rien vu venir. Pour ce qui est de l’état des lieux, les habitations de l’hôtel de la gare présentent un péril certain et risquent de s’effondrer à tout moment. Ce qui a, d’ailleurs, été le cas avec l’effondrement de deux habitations où un enseignant a été gravement blessé. Cet incident avait poussé les familles à passer des nuits dehors, de peur pour leurs enfants déjà perturbés dans leur scolarité. A signaler que parmi ces familles, qui n’ont d’autres issues que de rester dans ces logements qui menacent ruines, se trouvent 30 enfants dont l’âge ne dépasse pas les 14 ans. D’un autre côté, les chefs de familles en cours d’expulsion, des fonctionnaires de la commune et des œuvres sociales de l’Université d’Oran, ont en leur possession des documents attestant de leur présence dans l’hôtel de la gare depuis plus de 10 années. Cela dit, l’ordre d’expulsion émanant de la mairie d’Oran date de plusieurs années. Selon des sources, les services de l’APC se sont rétractés puis sont revenus à la charge pour demander l’évacuation des lieux. D’après certains, l’hôtel en question serait convoité par un opérateur privé. Ceci est démenti formellement par les personnes chargées du dossier au niveau de la commune qui précisent que la mairie d’Oran tient seulement à récupérer ses biens, d’autant plus que l’hôtel de la gare présente un réel danger pour les occupants. Zitouni M.
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