Algérie

Un drame et des interrogations




Un drame et des interrogations
Ce qui s'était passé en juillet et octobre 2013 dans ce qui reste de l'ancien Graba vient de se reproduire.C'était ce jeudi à l'aube, mais cette fois-ci en faisant des victimes. Un garçonnet de 5 ans a été carbonisé, alors qu'une fillette de 10 ans et deux femmes ont été brûlées au 2e degré.Un gigantesque incendie a ravagé des locaux commerciaux à l'abandon depuis leur réalisation en 1997. Ils étaient squattés par des familles sans autre abri. Alerté, le voisinage s'est porté au secours des victimes, dégageant 22 bouteilles de butane des pauvres masures pour diminuer l'ampleur de la catastrophe. Pas moins de cinq camions- citernes des pompiers ont été mobilisés pour éteindre les flammes qu'attisait le vent qui soufflait. Le wali, qui s'est déplacé sur les lieux, a ordonné le déplacement et le recensement des squatteurs en attendant de trouver une solution à leur problème. Les services de sécurité ont déclenché une enquête, qui devra déterminer les causes du sinistre. Toujours est-il que les incendies de 2013 avaient bien une origine criminelle dont on n'avait pas pu déterminer les auteurs. Ainsi, en octobre, toujours dans la nuit, à proximité des locaux commerciaux, au lieudit El Ghirane, et profitant de l'absence des occupants de deux baraques mitoyennes réalisées sur le squat d'un espace, un pyromane avait mis le feu.Par ailleurs, une agression identique, au troisième jour de Ramadhan, en juillet, avait failli emporter la vie d'une femme et de ses deux enfants en bas âge qu'elle avait à sa seule charge. C'était vers 4h du matin, comme jeudi dernier. De l'essence jetée sur l'entrée de la baraque avait mis le feu à la porte. Les flammes s'engouffraient, emportant tout ce qui pouvait prendre feu. A l'époque, la pauvre femme, tout en remerciant le voisinage qui lui avait porté secours, avait déclaré : «Nous avons plus peur des humains que des bêtes venimeuses». En effet, les vipères et les rats prolifèrent en ces lieux où habitent dans la misère, entre autres, des femmes divorcées accusées de folles turpitudes.







Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)