Un condamné à mort fait appel à l'Observatoire des droits de l'Homme

En grève de la faim depuis quelques semaines pour «protester contre l'absence de son ex-épouse à la barre, ce qui lui a valu une condamnation à la peine capitale par le tribunal criminel devant lequel il avait comparu, la famille du détenu Bouroukba Mazouni, qui réside à Frenda, vient d'interpeller l'Observatoire des droits de l'Homme ainsi que le ministre de la Justice, garde des Sceaux afin que leur fils soit rejugé.Les plaignants voudraient voir rouvrir le dossier sur la base d'une confrontation directe avec ce témoin à charge, l'ex- épouse en l'occurrence. B.M., qui a entamé une grève de la faim au pénitencier de Tiaret depuis le 23 juin dernier vient d'être transféré, affirment des membres de sa famille à Mascara qui ajoutent que «son état de santé se dégrade de jour en jour», bien qu'il soit pris en charge d'une manière convenable. Pour rappel, M. Mazouni a été condamné pour une affaire liée à un homicide volontaire et son épouse ne s'est pas présentée lors du procès. Un procès que même les avocats du prévenu avaient boycotté.