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Un Calvaire au quotidien



Un Calvaire au quotidien
Les transports urbains et suburbains relevant du secteur privé au niveau de la capitale incarnent une vie indigne qui relève de celle de la jungle. L'anarchie qui règne dans l'exploitation du créneau du transport urbain a atteint son maximum.Les transports urbains et suburbains relevant du secteur privé au niveau de la capitale incarnent une vie indigne qui relève de celle de la jungle. L'anarchie qui règne dans l'exploitation du créneau du transport urbain a atteint son maximum.En dépit des efforts des services de la direction des transports et des autorités, l'organisation du secteur des transports laisse à désirer. Si les bonnes intentions des uns s'affichent publiquement, la réalité du terrain plaide pour une dégradation continue de ce secteur stratégique. Déjà, à vue d'oeil, on constate un matériel détérioré qui est appelé à terminer à la casse. Et le comble, c'est que sur le plan administratif (paperasse), ils sont en régle. Une situation qui nous laisse méditer. Mais à quel saint se vouer ' Les passagers subissent toutes sortes d'humiliations par les chauffeurs et leurs receveurs.Les conducteurs de bus font la loi en imposant aux citoyens leur diktat. Chaque arrêt, ils le prolongent en attendant de nouveaux passagers qui sont considérés comme une marchandise.Le stress qu'engendre l'attente à l'abribus mais aussi à l'intérieur du véhicule de transport sous le soleil accablant de la saison estivale crée toujours une relation orageuse entre le voyageur et le transporteur. Une relation souvent accompagnée de disputes et de crises de nerfs et qui passe dans certains cas à de graves conséquences. Une situation inconfortable pour les deux camps, chacun juge la situation de son point de vue et selon ses propres arguments.Pour Ramdane, un homme d'une cinquantaine d'années, note avec amertume que ces bus passent parfois des heures dans chaque arrêt afin de «charger » le plus de monde possible. «Un trajet d'une demie heure est fait en presque deux heures et des fois plus, sans compter le calvaire de la circulation». «Et si un passager ose réclamer il se fait de suite lyncher par son receveur», poursuit-il. Salwa, trouve que le trajet en lui-même est une souffrance : «Prendre le bus est une épreuve qu'on affronte tous les jours pour aller au travail.J'y arrive épuisée». Pis encore, les conducteurs sont si jeunes pour conduire des transports en commun, ils ne respectent ni les horaires ni le code de la route. Ils sont mal habillés, mal rasés, parfois même sales. Ils renvoient une mauvaise image. Ils n'inspirent pas confiance, ils ont un langage grossier. «Les chauffeurs refusent de démarrer avant que le couloir du bus ne soit plein avec leur fameuse expression « avancez l'arrière».Plus de 15 ans après son ouverture au secteur privé, le transport urbain se caractérise par une profonde anarchie entretenue par certains opérateurs avides de gain facile. Aujourd'hui, la situation est tellement confuse que les transporteurs agissent à leur guise. A bon entendeur !En dépit des efforts des services de la direction des transports et des autorités, l'organisation du secteur des transports laisse à désirer. Si les bonnes intentions des uns s'affichent publiquement, la réalité du terrain plaide pour une dégradation continue de ce secteur stratégique. Déjà, à vue d'oeil, on constate un matériel détérioré qui est appelé à terminer à la casse. Et le comble, c'est que sur le plan administratif (paperasse), ils sont en régle. Une situation qui nous laisse méditer. Mais à quel saint se vouer ' Les passagers subissent toutes sortes d'humiliations par les chauffeurs et leurs receveurs.Les conducteurs de bus font la loi en imposant aux citoyens leur diktat. Chaque arrêt, ils le prolongent en attendant de nouveaux passagers qui sont considérés comme une marchandise.Le stress qu'engendre l'attente à l'abribus mais aussi à l'intérieur du véhicule de transport sous le soleil accablant de la saison estivale crée toujours une relation orageuse entre le voyageur et le transporteur. Une relation souvent accompagnée de disputes et de crises de nerfs et qui passe dans certains cas à de graves conséquences. Une situation inconfortable pour les deux camps, chacun juge la situation de son point de vue et selon ses propres arguments.Pour Ramdane, un homme d'une cinquantaine d'années, note avec amertume que ces bus passent parfois des heures dans chaque arrêt afin de «charger » le plus de monde possible. «Un trajet d'une demie heure est fait en presque deux heures et des fois plus, sans compter le calvaire de la circulation». «Et si un passager ose réclamer il se fait de suite lyncher par son receveur», poursuit-il. Salwa, trouve que le trajet en lui-même est une souffrance : «Prendre le bus est une épreuve qu'on affronte tous les jours pour aller au travail.J'y arrive épuisée». Pis encore, les conducteurs sont si jeunes pour conduire des transports en commun, ils ne respectent ni les horaires ni le code de la route. Ils sont mal habillés, mal rasés, parfois même sales. Ils renvoient une mauvaise image. Ils n'inspirent pas confiance, ils ont un langage grossier. «Les chauffeurs refusent de démarrer avant que le couloir du bus ne soit plein avec leur fameuse expression « avancez l'arrière».Plus de 15 ans après son ouverture au secteur privé, le transport urbain se caractérise par une profonde anarchie entretenue par certains opérateurs avides de gain facile. Aujourd'hui, la situation est tellement confuse que les transporteurs agissent à leur guise. A bon entendeur !


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