Algérie

Un cadeau de gratuité dans la plus grande confusion Le téléphérique de Constantine aurait transporté 13 millions de passagers



Un cadeau de gratuité dans la plus grande confusion                                    Le téléphérique de Constantine aurait transporté 13 millions de passagers
De notre correspondant à Constantine A. Lemili
Pour fêter les treize millions de personnes transportées, l'entreprise de transport public de Constantine, sur proposition des dirigeants de Garaventa, la société étrangère qui a réalisé le téléphérique, a décidé d'offrir aux usagers une matinée de gratuité de transport. Bonne intention, admettons le, sauf qu'une telle opération aurait eu du mérite tout d'abord à être précédée d'une communication minimale à l'intention du public, ensuite d'une organisation en rapport en matière d'accueil, vu les débordements prévisibles, à même de permettre l'encadrement sérieux d'une situation ponctuelle dont les conséquences pouvaient tout être sauf celles auxquelles les organisateurs pouvaient s'attendre. En somme une organisation qui aurait permis effectivement d'éviter le grand désordre constaté sur les lieux. Premièrement, à la station de départ (Tatèche) les guichets étaient fermés et nul ne comprenait parmi les arrivants qui se présentaient sur les lieux, imaginant parfois et surtout légitimement que le téléphérique était en panne, le personnel en grève et/ou encore autre chose de plus grave. Deuxièmement, l'accès jusqu'aux cabines étant libre, les gens s'engouffraient littéralement pour aller s'entasser sur le quai afin de monter dans les cabines sans tenir compte du nombre de personnes autorisées à l'accès, contraignant donc certaines à descendre alors que le téléphérique engageait le déplacement. Globalement il était quasi impossible pour les femmes, les enfants d'en bénéficier compte tenu de la cohue qui régnait et du peu d'empressement des hommes à faire dans la galanterie, voire dans la plus ordinaire des éducations. À hauteur de la station du CHU, il y avait moins de désordre, les guichets étaient vides et des agents de l'entreprise publique de transport (ETC), faisaient tapisserie dehors. À la question posée sur ce qui se passait, l'un d'eux nous répondra «aujourd'hui, c'est gratuit», sans pour autant nous en fournir la raison. Joint au téléphone, le directeur de l'ETC expliquera que «Garaventa (la société prestatrice), fêtant le chiffre de treize millions de personnes transportées, a pris cette mesure qui consistait à offrir une matinée de transport gratuit pour les usagers». Sauf qu'il était 16h30 et que le service était toujours gratuit. La réponse de notre interlocuteur est peu cavalière : «En quoi cela peut-il vous déranger ' (sic). Pourtant, nombreuses sont les personnes qui ont préféré faire près de deux kilomètres à pied que de prendre un moyen de transport dont elles ne discernaient pas clairement le mode de fonctionnement ponctuel, certaines craignant même que «les cabines pouvaient être piégées». C'est justement sous cet aspect que la situation était dérangeante, dans la mesure où elle n'aura finalement pas eu l'impact médiatique voulu. Pis, elle était plutôt misérabiliste.
A. L.

Vandalisme contre un bloc opératoire du CHU de Constantine
Parce qu'un des leurs est décédé dans un bloc opératoire du CHU de Constantine, parents et proches du défunt, un jeune homme qui a fait une chute à partir d'un mur d'enceinte, ont organisé aux premières heures de la journée de jeudi passé une action punitive contre l'établissement hospitalier et saccagé les installations dudit bloc.Les éléments des services de sécurité sont intervenus et la plupart des personnes à l'origine des troubles ont été identifiées, d'autant plus que le père de la personne décédée est un ancien agent de l'établissement.
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