Algérie

Transport




177 mises à la fourrière au 1er trimestre Au terme du premier trimestre de l?année en cours, la commission de wilaya des sanctions administratives relatives aux activités des chauffeurs de taxi, des transports publics et des marchandises a convoqué 550 contrevenants dont 290 opérateurs exerçant dans le secteur des transports de voyageurs et des marchandises et 260 chauffeurs de taxi. Composée, rappelons-le, de représentants de la direction des transports, de la sûreté de wilaya, de la Gendarmerie nationale, de la DRAG, des directions des mines et du commerce et de l?association des transporteurs publics, cette commission a prononcé 177 mises à la fourrière pour des périodes de 4 à 30 jours. La démarche qui consistait à privilégier l?acte éducatif par rapport à l?acte répressif n?est plus aujourd?hui à l?ordre du jour, dira le directeur des transports, qui soulignera dans le même temps l?urgence d?assainir un secteur dénaturé par une concurrence déloyale et des pratiques imposées par des opérateurs peu scrupuleux de la réglementation en vigueur, du bien-être et de la sécurité des usagers. Concernant les transports de voyageurs et des marchandises, l?étude des procès-verbaux d?infractions dressés par les services de la police routière, de la Gendarmerie nationale et des inspecteurs assermentés de la direction des transports a mis en exergue 30 mises à la fourrière de 15 jours et 70 pour une période de 8 jours. Dans ce cadre, 5 bus ont été sanctionnés et immobilisés à compter du 11 avril pour non-respect des itinéraires précisés dans leur cahier des charges. Assurant la ligne El Khroub-Djebel Ouahch, les opérateurs incriminés raccourcissaient délibérément leur trajet à hauteur du rond-point de la cité Ziadia au mépris d?un itinéraire leur imposant de déposer leurs clients au terminus de Djebel Ouahch. D?autres opérateurs se sont vu infligés la même sanction pour des infractions liées à la péremption du carnet d?entretien, au défaut d?hygiène (4 jours de mise à la fourrière) et par rapport à des vitres endommagées et rafistolées avec des matières non conformes, ce qui entraîne, par mauvais temps des désagréments aux usagers. Cette dernière infraction a été sanctionnée par 8 jours d?immobilisation prononcés à l?encontre de 20 contrevenants. La même rigueur a sanctionné le traitement des PV dressés à l?encontre des chauffeurs de taxi pris en défaut et qui s?est soldé, d?après le bilan affiché par la commission compétente, par la mise à la fourrière de 56 taxis pour une durée de 15 jours. Il leur a été reproché diverses infractions dont la péremption du carnet d?entretien et l?absence d?un extincteur, comme l?exige la réglementation régissant ce secteur d?activités. Sur un autre registre, la commission des sanctions administratives a prononcé la mise à la fourrière pour une durée de 30 jours à l?encontre de 21 véhicules ne disposant d?aucun document justifiant l?exercice de cette activité de transport et qu?on appelle communément les taxis fraudeurs ou les taxis clandestins. Cela dit, loin de souffrir de ce « coup de filet », cette activité illicite prospère et se pratique au grand jour et en toute impunité aux quatre coins de la ville de Constantine et au niveau des localités limitrophes.





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