Transition énergétique: les efforts de l'Algérie exposés à Saint-Pétersbourg

Lors de sa participation, jeudi, aux travaux du 11e Congrès écologique "Nevski", en qualité de représentant du président de l'APN, M. Brahim Boughali, M. Nasri a évoqué, dans une allocution prononcée lors d'une session consacrée aux "solutions à faibles émissions de carbone pour le développement de l'économie verte", les efforts de l'Algérie pour la transition vers l'économie verte, face aux défis imposés par le changement climatique effréné. Il a souligné, à cet égard, l'importance majeure accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la question de la transition énergétique, comme étant un pilier essentiel pour renforcer la sécurité énergétique nationale, ainsi que son attachement à mettre en ?uvre un programme structuré de production d'hydrogène vert et d'énergie solaire, en tirant profit des importantes ressources naturelles et financières dont dispose l'Algérie, a ajouté la même source. Dans ce contexte, il a rappelé que l'Algérie ?uvrait avec détermination à la consolidation de sa position en tant que pays pionnier dans le domaine des énergies propres, à travers le lancement d'investissements stratégiques majeurs dans les énergies renouvelables et l'hydrogène vert. Il a également rappelé la feuille de route adoptée en décembre 2022 pour le développement de l'hydrogène propre, laquelle prévoit des investissements estimés entre 20 et 25 milliards de dollars (USD), en partenariat avec des opérateurs étrangers, en vue de produire 40 térawatt heures/an d'ici 2040, destinés à la consommation locale et à l'exportation. Au terme de son intervention, M. Nasri a insisté sur la responsabilité internationale de tous les Etats dans le processus de transition énergétique, qui doit être globale et juste, soulignant que les pays en voie de développement, notamment africains, font face à de grands obstacles dans ce domaine. Il a, à ce titre, appelé "à renforcer l'action commune pour réaliser la justice climatique, assurer le transfert de la technologie, et consolider les capacités locales afin de réduire l'écart entre les pays développés et ceux en voie de développement, et léguer, ainsi, aux générations futures, une planète propre, sans laisser de pays à la traine, ajoute le communiqué.