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tragédies D'hier et d'aujourd'hui


tragédies D'hier et d'aujourd'hui
Résumé de la 17e partie n'les Campbell sont reçus par le premier responsable du NTSB.Ce dernier leur accorde cinq minutes, et Trois heures plus tard, ils avaient les pièces concernées entre les mains. Le NTSB reconnait que le couple avait raison. Que c'était bien une défaillance électrique. Ils leur promettent qu'ils feraient réparer les avions. Que cela ne se reproduirait plus. Mais qu'il était hors de question qu'ils modifient le rapport initial. Le NTSB a beau avoir la preuve d'une défaillance électrique, il refuse de changer son rapport. Pour cela, il va falloir un coup du destin. En juin 1991, un autre 747 de United Airlines, âgé de seulement 4 ans stationne sur une piste à New-York, lorsque les moteurs des crochets s'actionnent et que la porte de soute s'ouvre toute seule. «Cette fois, ils ne pouvaient plus le cacher ni le nier.? Il y avait bel et bien un défaut électrique», dit l'ingénieur. Le NTSB publie enfin un rapport révisé qui concorde avec la version? des Campbell. «Suite à la récupération de la porte de la soute, on a découvert l'origine de l'accident. Il y a eu une défaillance du commutateur ou du circuit électrique qui a entrainé l'ouverture intempestive de la porte de la soute, indique le rapport. «C'est agréable que les gens sachent que vous aviez raison et qu'ils ne vous ont pas soutenu pour rien», dit Kevin Campbell. L'enquête des Campbell leur a coûté des milliers de dollars. Ils n'ont pourtant voulu percevoir aucun dommage et intérêts pour la mort de leur fils, Lee. Ils ont juste convaincu United Airlines et Boeing de créer une bourse universitaire au nom de leur fils. «Je n'aurais pas pu me regarder dans un miroir si nous n'avions pas fait de recherches nous-mêmes. Nous avions besoin de le faire, sans nous être vraiment concertés d'ailleurs», dit Susanne Campbell. Malgré une importante campagne les Campbell et le bruit fait autour de cette affaire, il n'est pas certain que l'industrie aéronautique ait tiré toutes les leçons de l'accident du vol 811. «Les organismes de contrôle ont deux missions. La première est d'encourager l'aviation et la deuxième et d'en assurer la sécurité. Si les intérêts économiques se retrouvent dans les balances face à la sécurité, il ne faut pas que la balance penche du côté économique au détriment de la sécurité», explique un expert. Des accidents graves et souvent évitables continuent pourtant de se produire. Parfois on peut reprocher aux compagnies et aux industriels d'investir plus dans leurs défenses et leurs communications que dans la correction des défauts constatés.A suivre
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