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HistoireS étranges / Guerre d'hiver



HistoireS étranges / Guerre d'hiver
Résumé de la 5e partie n Les troupes finlandaises manquaient également de moyens de transport et d'équipement radio.En vue de compenser leur infériorité matérielle sur ce front, les Finlandais avaient établi une ligne défensive en retrait de la frontière, pour donner à leurs troupes la possibilité d'occuper l'ennemi en attendant la mobilisation du reste de l'armée. Connue sous le nom de ligne Mannerheim, cette ligne était ancrée, à l'ouest, à Koivisto, avec ses puissantes batteries côtières, et à l'est, au cours de la rivière Vuoksi, qu'elle suivait jusqu'à son embouchure dans le lac Ladoga. Entre la Vuoksi et la mer s'étendaient de vastes étendues de lacs et de marais coupées par un assez grand terrain découvert où passaient la route principale et la voie ferrée menant à Viipuri. Entreprise dès 1919, la ligne Mannerheim s'étendait sur 135 km dans l'isthme de Carélie et répondait à la nécessité de ralentir une offensive prévisible des Soviétiques, avant le traité de Tartu. Ses positions défensives furent renforcées au fil du temps, et spécialement pendant les mois précédant la guerre. Cette ligne défensive était très modeste. Elle consistait en une étroite succession de nids de mitrailleuses et d'abris pour l'infanterie, la plupart construits en béton non armé ou à l'aide de troncs d'arbre, et qui étaient reliés entre eux, dans le meilleur des cas, par des tranchées très peu profondes. En quelques rares endroits, il fut possible de croiser des secteurs de tir et de fournir une couverture mutuelle. La plus grande des constructions, baptisée «bunker d'un million de marks» à cause de son coût élevé, possédait comme armement de base la mitrailleuse, et seuls les secteurs côtiers du golfe de Finlande et du lac Ladoga disposaient de batteries d'artillerie lourde. C'est par l'intermédiaire d'un général allemand que les Soviétiques se procurèrent une description détaillée de ces défenses. Les Soviétiques déployèrent 200 000 soldats dans le secteur de l'isthme de Carélie. L'attaque fut lancée par la VIIe armée, sous les ordres de Yakovlev, avec douze divisions, trois brigades blindées et douze régiments d'artillerie. Moins de 12 000 Finlandais se trouvaient en face, sans chars et avec seulement soixante-sept canons Bofors de 37 mm, les seuls efficaces contre les chars. Le 30 novembre 1939 à 6h50, l'artillerie soviétique ouvrit le feu sur les positions finlandaises dans l'isthme de Carélie pendant plus d'une heure. Puis, l'infanterie se mit à avancer en ligne sur les tranchées ennemies. Dans le secteur le plus proche du lac, le corps L de Golorenko se heurta à la résistance des faibles bataillons finlandais de gardes-frontières, protégés par des champs de mines et des barbelés. Tout au long de la journée, les hommes de la 142e division soviétique réussirent à avancer sur presque 10 km, au prix de lourdes pertes. La résistance ennemie surprit les Soviétiques qui pensaient être reçus en libérateurs.?A suivre
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