tragédies D'hier et d'aujourd'hui

Résumé de la 11e partie n «J'étais un peu sonné par la lutte, et bien sûr je n'avais aucune idée de notre cap et de notre position», raconte le commandant.«Je ne savais pas non plus dans quel état était l'avion. Mais visiblement, il semblait tenir le coup. Le sang coulait à flot de ma tête, dans mes yeux. Je ne voyais plus rien de l''il gauche. Je pensais que la lutte était terminée. J'avais frappé aussi fort que je pouvais Callaway à la tête quatre fois avec un gros marteau. Il semblait gravement blessé. Il saignait abondamment et il a avait cessé de se débattre», ajoute-t-il. «Dans une situation d'urgence, l'appareil en théorie doit être piloté par le commandant de bord», dit un expert. Le copilote, lui aussi est grièvement blessé. Il n'a plus de sensation au niveau des mains. Le caillot de sang provoqué par le traumatisme crânien est en train de paralyser son activité cérébrale. «Laissez-moi me lever. Laissez-moi me lever. Je ne me battrai plus», hurle Auburn Callaway. Ce dernier est maîtrisé mais toujours très agité. Même à deux, le copilote Jim Tucker et le mécanicien navigant Andy Peterson ont du mal à le contenir. D'autant que leurs propres forces déclinent de minutes en minutes. Pour le commandant, il est urgent d'atterrir. «Memphis vous me recevez ici 705», dit le commandant à l'attention de la tour de contrôle. «Memphis je vous entends. Vous pouvez procéder directement sur Memphis si vous êtes en état. Piste 09 altimètre 30.29», répond la tour de contrôle. «Vous avez compris que nous sommes en détresse. Besoin de la sécurité à l'arrivée de l'avion dès notre arrêt sur la piste», dit encore le commandant. Dans la bagarre le commandant a perdu ses lunettes. Et le sang qui coule sur le visage le gène considérablement. Il n'a pas vérifié son cap. Et en fait il s'éloigne toujours de Memphis à près de 600km/h en direction du sud-ouest. «Reçu Express 705, la situation est sous contrôle ou toujours en cours?'», demande la tour de contrôle. «Il semble qu'elle soit sous contrôle». Le contrôleur a un doute. Et si l'équipage était encore menacé et cherchait à tromper le pirate de l'air avec un cap erroné?' Ce pourrait être une ruse. «Express 705 pouvez-vous virer en direction de l'aéroport?'», demande la tour de contrôle.A suivre