Trafic aérien en provenance ou vers le Maroc sous haute surveillance

Clignotants au rouge à Washington Le département de Condoleeza Rice vient d’ordonner le renforcement des mesures de sécurité et la révision à la hausse du niveau d’alerte concernant le trafic aérien de et vers le Maroc, royaume désormais intégré dans la série de pays «peu sûrs et nécessitant des mesures de sécurité draconiennes», rapportait hier mardi la presse du royaume chérifien. Dans ce cadre précis, on apprend que les USA ont classé le trafic aérien de et vers le Maroc comme étant dangereux et exigeant des mesures de sécurité draconiennes, surtout en ce qui concerne la collecte d’informations précises ainsi que la fouille minutieuse sur les passagers et leurs bagages. Afin de faire face à toute éventualité, des dispositions particulièrement sévères ont été prises. Pour la stricte exécution de ces mesures, des instructions fermes ont été données aux douaniers et policiers au niveau des aéroports US. Ordre a également été donné pour que les fouilles des passagers empruntant des vols de et vers le Maroc soient multipliées et effectuées plusieurs fois, apprend-on encore. Dans ce même souci, le département d’Etat a classé le pays de Mohamed VI dans la 3ème catégorie des pays dont la sécurité n’est pas fiable et nécessite des mesures draconiennes, précise-t-on avant d’ajouter que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les USA ont généralisé ce plan de lutte à l’ensemble de leurs aéroports. A cette même fin, les autorités américaines ont transmis cette liste à leurs aéroports ainsi qu’à toutes les agences de voyage US organisatrices de circuits touristiques au Maroc. Pour plus de sécurité, un guide sur les précautions à prendre est distribué aux touristes se rendant au Maroc. Pour rappel, l’année qui vient de s’achever a été caractérisée par le démantèlement de nombreux réseaux terroristes et alors que le principal groupe radical activant en Europe, le groupe islamique marocain combattant (GICM), est suspecté par les services de sécurité US et européens de jouer le rôle de recruteur principal pour le compte d’Al Qaïda.