Algérie

Tourner la page "Sarkozy" Sous la plume




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C'est pour resserrer davantage les liens que le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est en visite dans notre pays qui peut se targuer d'avoir eu la primeur de recevoir le tout nouveau ministre d'un gouvernement fraîchement installé. Une visite qui veut donner un nouvel élan aux relations algéro- françaises, une visite surtout pour chasser les nuages qui assombrissaient le ciel franco-algérien du temps de l'ancien président, Nicolas Sarkozy, pour lequel nous n'étions pas dans ses bons papiers. Il nous l'a bien fait comprendre en épousant les thèses de l'extrême-droite française comme réduire le taux d'immigration, pondre une loi qui restreint la possibilité de travailler en France pour les étudiants étrangers, 'uvre de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur sous Sarkozy, invoquant les a priori sur la délinquance dans les banlieues françaises, la révision des accords de 1968 et la circulation des personnes. Trop de choses qui ont éloigné les deux pays, proches géographiquement, proches par une histoire dont la question de la mémoire divise encore. Du côté français on veut la traiter de façon intelligente. Du côté algérien, les blessures sont trop profondes pour être oubliées. Demandons à Louisette Igilhariz, à Djamila Bouhired et tant d'autres s'ils ont oublié les tortures. Non ! Parce que c'est trop lourd à porter. La France doit pouvoir doit faire son travail de reconnaissance, si l'on veut un nouveau départ pour un véritable traité d'amitié. Mais la crise au Mali est cette autre ombre au tableau qui mine les relations entre Alger et Paris qui, pour ce dernier, craint un "Sahelistan". La France veut engager une action militaire contre Al Qaida, Alger prend langue avec Ançar Eddine en oeuvrant dans un cadre strictement diplomatique. Cela étant, pour les deux pays les positions ne sont pas figées. Attendons la visite de François Hollande, annoncée pour la fin de l'année qui sera un test pour le partenariat d'exception, un principe maintes fois souhaité par le président Abdelaziz Bouteflika et réaffirmé par François Hollande.
C'est pour resserrer davantage les liens que le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est en visite dans notre pays qui peut se targuer d'avoir eu la primeur de recevoir le tout nouveau ministre d'un gouvernement fraîchement installé. Une visite qui veut donner un nouvel élan aux relations algéro- françaises, une visite surtout pour chasser les nuages qui assombrissaient le ciel franco-algérien du temps de l'ancien président, Nicolas Sarkozy, pour lequel nous n'étions pas dans ses bons papiers. Il nous l'a bien fait comprendre en épousant les thèses de l'extrême-droite française comme réduire le taux d'immigration, pondre une loi qui restreint la possibilité de travailler en France pour les étudiants étrangers, 'uvre de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur sous Sarkozy, invoquant les a priori sur la délinquance dans les banlieues françaises, la révision des accords de 1968 et la circulation des personnes. Trop de choses qui ont éloigné les deux pays, proches géographiquement, proches par une histoire dont la question de la mémoire divise encore. Du côté français on veut la traiter de façon intelligente. Du côté algérien, les blessures sont trop profondes pour être oubliées. Demandons à Louisette Igilhariz, à Djamila Bouhired et tant d'autres s'ils ont oublié les tortures. Non ! Parce que c'est trop lourd à porter. La France doit pouvoir doit faire son travail de reconnaissance, si l'on veut un nouveau départ pour un véritable traité d'amitié. Mais la crise au Mali est cette autre ombre au tableau qui mine les relations entre Alger et Paris qui, pour ce dernier, craint un "Sahelistan". La France veut engager une action militaire contre Al Qaida, Alger prend langue avec Ançar Eddine en oeuvrant dans un cadre strictement diplomatique. Cela étant, pour les deux pays les positions ne sont pas figées. Attendons la visite de François Hollande, annoncée pour la fin de l'année qui sera un test pour le partenariat d'exception, un principe maintes fois souhaité par le président Abdelaziz Bouteflika et réaffirmé par François Hollande.


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