Tlemcen Le gaz de ville arrive dans les douars

Le gaz de ville est un facteur de développement et de stabilité sociale. Conscient de cette réalité et de la lourde tâche qui est la sienne, l'Etat continue à alimenter les contrées les plus reculées du pays. Les autorités de la wilaya de Tlemcen poursuivent leur plan d'alimentation en gaz de ville des zones rurales. Un plan qui permet aux villages et autres patelins reculés d'être reliés au réseau de gaz de ville. Une manière pour les autorités de contribuer à améliorer le cadre de vie des citoyens et les aider à affronter un hiver très froid. Ainsi après le raccordement au réseau de gaz de ville de 15 localités (Chbikia, Souani, Marsat Ben-M'hidi, Sidi Boudjenane, Sebdou, Sabra, Oujelida, Aïn Youcef, Aïn Hadjar, Bensekrane etc.) aujourd'hui, c'est au tour des douars de la localité de Attar qui se trouvent à plus de 800 m, perchés à flanc de montagne, d'être raccordés au gaz de ville. Il faut dire que les résidents de ces villages souffraient le martyre pendant l'hiver pour se procurer une simple bouteille de butane. «Avant, dès les premiers froids, la pénurie de gaz apparaît au grand jour, nos enfants guettaient à longueur de journée l'arrivée des camions de Naphtal», nous dira un habitant de cette localité, rencontré vendredi dernier, et d'enchaîner: «lorsque les conditions climatiques sont rigoureuses, toutes nos familles tombent malades: rhume, mal de gorge, toux, état grippal, ces affections sont très courantes à cause du froid glacial et du manque de chauffage». En effet, l'hiver à Attar est très dur. Quand il neige, aucune berline ni citadine ne peut s'y aventurer, seuls les véhicules tout-terrain ou les camions porteurs y accèdent. En outre, avec les chutes de neige la chaussée devient glissante, ce qui rend la circulation de plus en plus dangereuse et pénible. Avec l'arrivée du gaz de ville dans cette «Sibérie» de Tlemcen, l'espoir est de retour.