Algérie

Tlemcen : Accusé de morsure sur son élève, l?enseignant disculpé par ses collègues



M. Medjdoub est dans tous ses états. Son fils âgé de six ans et scolarisé à l?école de Koudia, dans la périphérie de Tlemcen, a été mordu il y a un mois par son enseignant (Voir notre édition du 11 février, en page époque). Ce qui lui a causé, selon les certificats médicaux du CHU et le rapport du psychologue, un « coma acido cétosique (diabète inaugurale.) L?enfant a été mordu de sa langue par son enseignant le jour même et depuis l?enfant est devenu aphasique, indifférencié (facteur déclenchant son diabète) » L?enfant, encore traumatisé, n?a toujours pas rejoint l?école. Son père, qui a déposé plainte, affirme qu?il a été entendu par le procureur de la République, mais à l?heure qu?il est, « l?enseignant n?a pas été inquiété. Voilà bientôt un mois que mon fils a été brutalement agressé dans sa classe, mais aucune sanction n?a été prise à l?encontre de son agresseur qui n?est autre que? son éducateur. Il y a tout lieu de croire que quelque part on veut étouffer cette affaire. » Des enseignants, collègues du mis en cause, se sont présentés à notre bureau pour réfuter ce qu?ils appellent des accusations gratuites, en mettant en exergue l?ancienneté et la probité de leur collègue. Interrogé, l?enfant a pourtant témoigné avoir été mordu par son enseignant. Un témoignage corroboré par les certificats médicaux du CHU. A l?hôpital, le père désorienté a appris une autre nouvelle : « Sans que je le sache, mon fils avait été admis au centre hospitalier, après avoir été frappé par son enseignant, quelques semaines avant d?être mordu. Le médecin qui l?a ausculté avait reconnu le petit Imededdine, toujours sous le choc. » Une déclaration que rejette également des enseignants qui parlent « d?affabulations dénuées de tout fondement » M. Medjdoub conclut en disant : « Je n?abdiquerai jamais, je continuerai à me battre jusqu?à ce que justice soit rendue. »
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