Algérie

Tizi N?tlata : Universitaires dans le désarroi



La situation sociale dans la commune de Tizi N?tlata n?est guère reluisante. Située au pied du Djurdjura, à quelques kilomètres du chef-lieu de la daïra des Ouadhias, cette commune vit dans un marasme social caractérisé essentiellement par un taux de chômage important qui frôle les 70 %. En effet, une simple lecture des données fournies par le service social de la commune montre l?immensité de la misère sociale. La demande d?inscription au filet social de l?APC est importante. « Nous sommes dépassés par le nombre important de demandeurs qui se heurtent malheureusement à une offre de postes très limitée, c?est un signe de la détresse de la population locale qui n?a d?autres choix que de se rabattre sur notre service pour au moins bénéficier de l?assurance sociale », notera un fonctionnaire du service social de l?APC de Tizi N?tleta. Ce dernier fera savoir que même des universitaires sollicitent un recrutement dans le cadre de l?IAIGou travaillent dans des postes ESIL. Même pour des miettes, des licenciés rencontrent d?énormes difficultés pour se faire « embaucher », et ce n?est pas la formule du préemploi qui réglera le problème. « J?ai passé mes deux années de préemploi au sein de l?un des services de la mairie, au bout je me retrouve dans le filet social avec ma licence, il y a absolument humiliation au statut d?universitaire, c?est dommage? », une sentence qui résume bien le désarroi des jeunes qui rencontrent des difficultés à trouver un emploi à la hauteur de leur qualification à Tizi N?tlata, ce sont 77 citoyens qui travaillent dans le cadre de l?IAIG en plus des 50 participants au programme ESIL. Outre ces deux formules, l?Allocation forfaitaire de solidarité et la prime pour handicapés (AFS) connaissent le même décor. Dans ce sillage, l?on nous apprendra au service social que 233 citoyens sont inscrits à l?AFS. « C?est une population qui cherche avant tout la sécurité sociale, sinon à quoi serviront les 1000 DA octroyés à des non-voyants ou encore à des femmes divorcées avec enfants à charge ? », se demandera notre interlocuteur.
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