Algérie

Tigzirt




Une station balnéaire sans eau potable La ville côtière de Tigzirt, qui attire un flux considérable d?estivants, est loin de leur assurer le minimum de commodités nécessaires. La pénurie en eau potable rend la vie difficile à la population locale et aux estivants qui y viennent passer des séjours et profiter des vertus de la grande bleue. Pour bon nombre de campeurs, « le manque d?eau nous oblige à nous rabattre sur l?eau minérale. Cela n?est pas sans impact sur nos économies ». Des camps de jeunes, comme celui des Frères Abdelkader où deux groupes scouts ont élu domicile, sont complètement dépourvus d?eau. Il faut acheter des citernes, à raison de 600 à 1000 DA. De même, au lycée Toumi où des enseignants sont en camping familial, les robinets sont à sec. Dans les restaurants et les cafés, inutile d?être surpris si l?on vous dit que la citerne est épuisée et donc que l?on ne peut vous servir un verre d?eau. Et pourtant, en cette période de canicule avec un soleil de plomb qui vous fait suer et transpirer, la nécessité d?étancher votre soif n?est pas à discuter. En effet, profitant de la situation qui prévaut et de l?absence de tout contrôle des prix, les commerçants ne se gênent aucunement pour augmenter leurs prix. A titre d?exemple, l?eau minérale et le jus de fruit coutent respectivement 45 et 90 DA la bouteille d?un litre au bord de la plage. Alors qu?à l?extérieur ou au centre-ville elles ne sont cédées qu?à 25 et 65 DA seulement. Selon le 1er vice-président de l?APC, dans moins d?une semaine l?eau coulera à flot dans les robinets, puisque la station de dessalement sera opérationnelle et tout le monde aura de l?eau H24. Cependant à Tigzirt, qui se veut une zone touristique, les problèmes des estivants et de la population ne se résument pas à l?eau potable. Les coupures fréquentes de l?électricité, notamment en soirée, et la défection du réseau Djezzy qui vous isole du reste du monde sont aussi des désagréments qui risquent de repousser les gens vers d?autres stations mieux équipées. Alors, il faudra penser vivement à une politique de gestion touristique bien conçue si l?on veut que les plages Tasalest, Famililale et Feraoun soient des pôles d?attraction pour des estivants à la recherche des plaisirs de la mer.

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