Algérie

Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès



«Akhir Halqa» une épreuve réussie à Alger L’une des révélations les plus remarquées lors de la semaine belabésienne, dans le cadre d’ «Â Alger, capitale Arabe de la culture », a été sans conteste «Akhir Halqa», une production du café littéraire du Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès. En fait, il s’agissait d’un coup de cœur de Abbès Lacarne dont l’enfance s’est déroulée entre les cafés maures, sous le chant des chioukh et la place publique où toutes les fantaisies sont permises, du charmeur de serpents au Meddah et ses légendes. Et l’on écoute les péripéties de l’inénarrable Scapin algérien, «Djouha», les Bibans de Abderrahmane El Mejdoub… M. Nebbal Mohamed a su, devant le public algérois, mettre en note la musicalité de la Mékerra, accompagné de son luth et de sa voix roque, évoquant des personnalités artistiques tels Kateb Yacine, Saïm El Hadj, M’Kalech, Cheikh Mostefa Ben Brahim. Lacarne, aux côtés des deux gouals, les diseurs Abbès Sedjeraï et Hassaini Miloud, ont provoqué un flot d’ovations. L’événement est passé mais l’ouvrage n’est pas encore achevé tant cette «halqa» ne ressemble pas aux autres. Plutôt, on la reconnaîtrait dans l’esprit d’un Cordreau, initiateur du théâtre populaire, d’abord en Algérie dans les années 60 et plus largement en Afrique. L’intérêt de cette création artistique est d’opter pour une forme que le peuple comprend et s’y reconnaît comme un peu la métaphore de Djouha qui a toujours plus d’un tour dans son sac.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)