Algérie

Temmar en France pour la seconde fois



Presser les industriels français à passer à l’acte Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, effectuera sa seconde visite en France en l’espace d’un mois. Cette autre visite est programmée pour assister à un séminaire sur la promotion des investissements français en Algérie, qui aura lieu le 19 décembre à Paris, selon une note de l’ambassade d’Algérie en France. Ce séminaire organisé à l’initiative du ministre français des Affaires étrangères et de l’ambassade d’Algérie en France, se tiendra en présence du ministre des Participations et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, et de son homologue français, Christine Lagarde, ministre française déléguée au Commerce extérieur. Une importante délégation algérienne est attendue à ce séminaire, ajoute le communiqué sans toutefois citer si des industriels algériens seront du voyage. Dans la foulée de sa visite, Hamid Temmar rencontrera les industriels français de l’automobile et voir de visu si les groupes automobiles Peugeot et Renault vont suivre les initiatives des «politiques» dans le secteur et passer à l’acte. Le séminaire sur la promotion sera une occasion pour le responsable algérien de trouver une «oreille attentive», surtout que, lors de son dernier passage, il avait expliqué d’une manière claire et nette les intentions algériennes en matière d’investissements et la nouvelle politique industrielle qui est en train d’être mise progressivement en place. Lors de sa dernière visite en France, Hamid Temmar avait indiqué que le processus de privatisation des entreprises publiques se poursuit le plus convenablement possible en citant le cas des 200 entreprises qui ont été privatisées depuis 6 mois. Pour le ministre, la privatisation «est devenue une mécanique très normale», précisant qu’il ne s’agit plus aujourd’hui «de discuter la faisabilité de la privatisation de telle ou telle entreprise (retenue), mais de chercher la meilleure manière possible de le faire». Cette visite qui entrait dans le cadre d’une campagne de présentation des entreprises éligibles à la privatisation que le ministre avait entamée en France, en Italie, en Espagne et en Pologne, avait pour objectif d’expliquer à ses interlocuteurs européens la récente décision des autorités politiques qui avaient décidé de sauvegarder le tissu industriel. Mais aussi pour trouver des éventuels partenaires ou repreneurs susceptibles de maintenir au maximum le tissu industriel. Les autorités algériennes avaient avancé l’idée selon laquelle la productivité industrielle demeurant extrêmement faible, sa consolidation et sa sauvegarde lui permettront d’aller à la rencontre du marché européen, dans les «meilleures conditions». La privatisation est la meilleure formule pour quelque 1.230 entreprises, avait alors estimé Temmar, avant d’ajouter qu’un programme «est soumis progressivement à intéressement». Le gouvernement avait décidé de mettre en place une stratégie industrielle qui va fixer les secteurs prioritaires pour les investissements directs étrangers (IDE) et pour l’investissement national. Cette stratégie va permettre de rétablir quelques priorités à tel ou tel secteur et accorder plus de facilité, plus d’aide, plus d’assistance, pour que les opérations de privatisation et d’investissement s’opèrent plus facilement et d’une manière plus flexible. C’est une commission nationale qui examinera dorénavant les offres en toute autonomie. Le Conseil des participations de l’Etat (CPE), une structure interministérielle, décidera ensuite. Mais avant d’entamer une opération de privatisation, le repreneur doit obligatoirement avoir le O.K du collectif des travailleurs, condition basique pour procéder à la cession d’une entreprise. La cadence actuelle des privatisations est, selon Temmar, de 15 entreprises examinées à chaque réunion et deux rencontres par mois du CPE. La privatisation comporte plusieurs variantes: à 100%, entre 10 et 70% par le partenariat et aussi à travers exclusivement le management. Dans les grands secteurs comme l’électromécanique et l’acier, qu’il faut promouvoir, seul le secteur public dispose actuellement de capacités à offrir aux partenaires extérieurs, relève le ministre. Le nouveau Code des investissements a corrigé l’ancien en assouplissant certaines de ses dispositions pour être au niveau des standards internationaux. Les investisseurs concernés ont leur document en main 72 heures après le dépôt du dossier au guichet unique.



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