Algérie

Tassaft enterre tristement son fils



Tassaft enterre tristement son fils
Il y avait beaucoup de monde mercredi après-midi au cimetière du village de Tassaft où a été inhumé l'écrivain Chabane Ouahioune après la prière du Dohr. Tout le monde voulait rendre un dernier hommage au grand homme qu'il était.Il y avait beaucoup de monde mercredi après-midi au cimetière du village de Tassaft où a été inhumé l'écrivain Chabane Ouahioune après la prière du Dohr. Tout le monde voulait rendre un dernier hommage au grand homme qu'il était.Beaucoup de personnalités du monde de lettres, du monde artistique et du monde sportif algérien ainsi que les autorités locales étaient présentes hier. L'ancien président du club phare du Djurdjura, Iboud, n'a pas voulu rater l'enterrement du défunt qu'il connaissait bien. L'ancien président de la Fédération national du hand-ball,Djaffer Aït Mouloud, était aussi présent. Pour ne citer que ceux-la. Mais les officiels ont brillé par leur absence.L'écrivain et chroniqueur, Chabane Ouahioune, s'est éteint, lundi, à l'âge de 94 ans. A peine quelques jours après l'hommage que le comité de son village lui avait rendu. Dda Chavane comme l'appellent affectueusement les habitants de Tassaft, a été honoré par les siens, qui lui vouent un profond respect, par un hommage, qui se veut "un geste de reconnaissance, pour sa contribution à l'enrichissement de la littérature algérienne".Cet homme était d'une modestie inouïe, a écrit huit romans, notamment La maison au bout des champs, qui raconte son village Tassaft durant la période coloniale, Tiferzizouith ou le parfum de la mélisse, Parmi les collines invaincues, Ce mal des siècles, Itinéraires brûlants, et L'aigle du rocher, son dernier roman a été écrit à 89 ans.Hacene Halouane, enseignant au département de langue française de l'université Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, qui a dejà animé une conférence sur l'oeuvre et le parcours du défunt lors du dernier hommage nous a déclaré que "la mort de Dda Chabane est une grande perte car nous avons perdu un aigle qui aimait sa terre, sa langue et son pays.Nous avons émis le voeu qu'une bibliothèque porteson nom de son vivant mais, malheureusement il est mort un peu anonyme. Il est resté dans son village même s'il avait les moyens de partir s'installer ailleurs. Il me disait que notre pays méritait d'être aimé.On doit rééditer ses ouvrages et les introduire dans le système éducatif", a souligné Dr Halouane. Né le 22 avril 1922 à Tassaft Ouguemoune, Chabane Ouahioune, avocat de formation a été profondément marqué par la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il a été réquisitionné de force comme beaucoup de jeunes Algériens, par l'armée coloniale.Son premier contact avec l'écriture romanesque remonte à l'année 1946 lorsqu'il rencontra Mouloud Mammeri. Dda Chaavane sera, par la suite, lecteur-correcteur aux éditions de la Société nationale d'édition et de diffusion (Sned).Il est né en 1922 au village Tassaft Ouguemoun, sur les hauteurs de Kabylie. Son père était directeur d'école. A l'époque, entrer déjà à l'école constituait un défi et un exploit, Chaâbane Ouahioune a réussi à couronner ses études par une formation d'avocat. Son parcours d'avocat a toutefois fait long feu car il préféra l'écriture. Sa muse, quand il écrit, c'est la Kabylie. Plus exactement son village natal, Tassaft.Beaucoup de personnalités du monde de lettres, du monde artistique et du monde sportif algérien ainsi que les autorités locales étaient présentes hier. L'ancien président du club phare du Djurdjura, Iboud, n'a pas voulu rater l'enterrement du défunt qu'il connaissait bien. L'ancien président de la Fédération national du hand-ball,Djaffer Aït Mouloud, était aussi présent. Pour ne citer que ceux-la. Mais les officiels ont brillé par leur absence.L'écrivain et chroniqueur, Chabane Ouahioune, s'est éteint, lundi, à l'âge de 94 ans. A peine quelques jours après l'hommage que le comité de son village lui avait rendu. Dda Chavane comme l'appellent affectueusement les habitants de Tassaft, a été honoré par les siens, qui lui vouent un profond respect, par un hommage, qui se veut "un geste de reconnaissance, pour sa contribution à l'enrichissement de la littérature algérienne".Cet homme était d'une modestie inouïe, a écrit huit romans, notamment La maison au bout des champs, qui raconte son village Tassaft durant la période coloniale, Tiferzizouith ou le parfum de la mélisse, Parmi les collines invaincues, Ce mal des siècles, Itinéraires brûlants, et L'aigle du rocher, son dernier roman a été écrit à 89 ans.Hacene Halouane, enseignant au département de langue française de l'université Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, qui a dejà animé une conférence sur l'oeuvre et le parcours du défunt lors du dernier hommage nous a déclaré que "la mort de Dda Chabane est une grande perte car nous avons perdu un aigle qui aimait sa terre, sa langue et son pays.Nous avons émis le voeu qu'une bibliothèque porteson nom de son vivant mais, malheureusement il est mort un peu anonyme. Il est resté dans son village même s'il avait les moyens de partir s'installer ailleurs. Il me disait que notre pays méritait d'être aimé.On doit rééditer ses ouvrages et les introduire dans le système éducatif", a souligné Dr Halouane. Né le 22 avril 1922 à Tassaft Ouguemoune, Chabane Ouahioune, avocat de formation a été profondément marqué par la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il a été réquisitionné de force comme beaucoup de jeunes Algériens, par l'armée coloniale.Son premier contact avec l'écriture romanesque remonte à l'année 1946 lorsqu'il rencontra Mouloud Mammeri. Dda Chaavane sera, par la suite, lecteur-correcteur aux éditions de la Société nationale d'édition et de diffusion (Sned).Il est né en 1922 au village Tassaft Ouguemoun, sur les hauteurs de Kabylie. Son père était directeur d'école. A l'époque, entrer déjà à l'école constituait un défi et un exploit, Chaâbane Ouahioune a réussi à couronner ses études par une formation d'avocat. Son parcours d'avocat a toutefois fait long feu car il préféra l'écriture. Sa muse, quand il écrit, c'est la Kabylie. Plus exactement son village natal, Tassaft.





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