Algérie

Sous le signe «âme de La Casbah»




Sous le signe «âme de La Casbah»
La 9e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbie a été étrennée, jeudi soir, au niveau de l'Agora de Riadh El Feth, à Alger.Très attendu par les mélomanes de la chanson chaâbie, le festival est de retour cette année, du 10 au 17 juillet, avec plusieurs nouveautés de taille. En effet, cette neuvième édition a déjà un nouveau commissaire du festival, qui n'est autre que le directeur de l'Office de Riadh El Feth, Mamâar Guenna, ainsi que par une nouvelle domiciliation du festival au niveau de l'espace Agora. Le coup d'envoi de cette manifestation culturelle a été donné vers 23h15, devant une assistance nombreuse.La scène est dressée au centre du niveau inférieur de l'Office de Riadh El Feth. Outre les gradins, une vingtaine de fauteuils destinés aux officiels et quelques chaises pour le public. Ceux qui n'ont pas pu se procurer une place assise se sont contentés de regagner les deux étages supérieurs du monument. Le ??la'' de la soirée est donné par la Zorna El Afakh d'Alger. Les premières notes sont données, puis les tambours suivent. Le rythme débute doucement et monte en volume. Après ce jeu musical introductif, le commissaire du festival, Mâamar Guennna, prend le micro et annonce l'ouverture officielle de cette neuvième édition.Il ne manquera pas de présenter ses encouragements aux 24 candidats en lice pour cette compétition. Le professeur de musique châabie et membre du jury, Mustapha Bouafia, a salué les efforts déployés par les organisateurs pour le bon déroulement de cet événement musical. Il rappellera que cette année, le festival rendra un vibrant hommage à l'une des illustres figures de la chanson châabie, à savoir Omar Mekraza. Il reviendra sur le brillant parcours du regretté artiste, décédé le 6 mars 1986 à Alger. Pour rappel, Omar Mekraza a incorporé l'orchestre de Hadj M'hamed El Anka par un pur hasard.En effet, engagé comme remplaçant, il devient très vite un élément essentiel de l'orchestre. Outre son talent de percussionniste indéniable, il maîtrisait également le mandole. Il lui arrivait même de remplacer son maître lors de certains événements. Place ensuite à la formation El Belda, constituée d'une dizaine de musiciens chevronnés en la matière. L'orchestre au grand complet se lance dans une intro des plus nostalgiques : façon singulière de donner un avant-goût du programme musical concocté.Pendant plus d'une heure et demie, l'orchestre El Belda gratifiera l'assistance d'une belle ballade musicale, et ce, sous la direction du chef d'orchestre Réda Khaznadji. A travers la thématique choisie, «Esprit Of Casbah», El Belda a offert des moments de souvenirs révolus à jamais. Un véritable métissage du châabi et de l'andalou était au menu de cette soirée. Les voix merveilleuses de Lamia Madini, de Brahim Agâat et de Mohamed Salhaoui El Hadi ? lauréat de la dernière édition du festival châabi ? se sont élevées au firmement de cette soirée ramadhanesque pour venir chanter d'anciens standards, ô combien réputés.Comme en témoignent entre autres les titres Achek el Zine, Sali houmoumek, Ya meknine el zin, Hassabani ou wahad karam, In kana rouaum, Ya falestine. A travers la reprise de certains titres anciens, un hommage posthume a été rendu aux auteurs de ces chansons indémodables, à l'image de El Hadj M'hamed El Anka, El Hachemi Guerrouabi, El Badji, Mahboubati, Fadhéla Dziria et Cheikha Tétma.







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