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Commémoration de la bataille de Oued Echouk
La wilaya de Souk Ahras a célébré, jeudi et vendredi, le 55ème anniversaire de la bataille de Oued Echouk, appelée communément la bataille de Souk Ahras, un événement-phare de la révolution algérienne. Le cortège officiel s'est dirigé vers le cimetière des martyrs où la liste officielle des 639 chouhada de cette bataille, la plus longue depuis le déclenchement de la révolution, a été officiellement annoncée. Le chiffre est appelé à quintupler avec les listes des martyrs des autres wilayas du pays qui avaient participé à cette bataille. Un travail d'artistes et artisans réalisés dans ce même contexte, a été exhibé devant les officiels. Il s'agit de monuments commémoratifs d'un coût de 90 millions de dinars, réalisés sur le compte d'un budget APC/wilaya. La phase des inaugurations a concerné de nouvelles rues et cités qui viennent d'adopter les noms des chouhada et moudjahidine Gouasmia Ahmed et Mehamdia Ahmed. La cinémathèque, déjà inaugurée par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, restée fermée depuis le temps, a été «re-inaugurée». Une halte a été marquée au niveau d'un semblant de siège de l'état civil qui n'est autre qu'un vieux bâti réhabilité mais qui demeure exigu et manque d'aération.
Le représentant de l'ordre des avocats revient
A l'instar des autres régions du pays, l'ordre des avocats est loin de baigner dans l'huile à Souk Ahras où les événements se suivent et ne se ressemblent pas. L'obligation de réserve qui y est de rigueur, n'a pas empêché la corporation à faire part, même sous le sceau de l'anonymat ou à travers des déclarations à pistes codées, de plusieurs dérives et dépassements. Il y a à peine quelques jours, Kamel Hadi, le délégué local du syndicat a annoncé sa démission (voir notre édition de dimanche) du poste sans apporter une quelconque explication à sa décision. Etape extrême d'un malaise certain ou pressions ' Tout a été dit sur la gestion des carrières, les rapports avocats-mandants, etc., par les jeunes avocats le lendemain de l'annonce dudit représentant de tirer sa révérence. Gestes de solidarité et déclarations courageuses qui annoncent le début d'un ère nouvelle pour un métier noble «galvaudé par les fraudeurs» pour répéter l'expression d'un jeune avocat. Lesquelles déclarations ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd puisque l'élu partant s'est rétracté. Voici sa toute dernière déclaration : «J'avais déclaré mon départ de la représentativité de mes collègues pour des raisons que je ne peux étaler dans ce contexte. Soit. La situation que traverse la corporation et mon engagement par rapport aux préoccupations des avocats que je représente m'interpellent plus que jamais à redoubler d'activités pour hisser la profession au rang qui lui est dû. Je ne suis pas seul à vouloir 'uvrer pour le bien de tous, Me Nedjouaâ, notre représentant du barreau de Annaba et la majorité des jeunes avocats font partie de cette étoffe de personnes décidées à rompre avec la médiocrité et l'instrumentalisation de notre structure syndicale». Une contre-décision dictée par un préalable éthique et soutenue par la nouvelle vague des avocats, retour à l'ordre avec des garanties ou gestion d'une étape décisive où tout le linge risque d'être déballé. Et le «linge», Hadi en connaît un bout chez son collaborateur immédiat dont le nom vient d'être cité dans plusieurs dossiers compromettants.