Algérie

Souk Ahras


Souk Ahras
Le mois de Ramadhan connait, comme à l'accoutumée, une recrudescence de plusieurs phénomènes négatifs que l'on impute souvent aux états moral et physique du jeûneur, censé accomplir un devoir religieux où doivent primer la mansuétude et le pardon.Il ne se passe pas un jour sans que l'on soit témoin de rixes d'une violence extrême, notamment à l'approche de l'heure du f'tour. Des sources médicales estiment à plus d'une centaine les personnes admises à travers les différentes structures de la wilaya pour des blessures causées par des «objets contondants», et autres portés par des objets tranchants.A Sédrata, à Mechroha, à Merahna et avant-hier à Taoura, des rixes pour des raisons futiles ont dégénéré en batailles rangées où les «belligérants» n'ont guère lésiné sur les moyens pour, chacun, corriger l'adversaire. Gourdins, sabres, projectiles divers, voire des armes de chasse, ont été brandis pour dissuader les assaillants. Bilan : des dizaines de blessés en moins de quinze jours du mois sacré. Au chef-lieu de la wilaya, notamment dans les quartiers populaires, la vendetta est définitivement incrustée dans les m?urs des gens du milieu.Des sorties punitives sont quotidiennement programmées par les chefs des groupes de marginaux et la guerre des clans qui connait son pic ce mois-ci, omet le recours aux structures judiciaires de la part des victimes. Ces derniers en font une affaire d'honneur et attendent le moment propice pour relancer les hostilités.Voici l'avis d'un sociologue sur le phénomène de la violence durant le mois de Ramadhan : «Il faut reconnaitre que le phénomène de la violence qui s'explique par l'échec de l'adaptation avec une (des) situation(s) précise(s) est présent le long de l'année et sa recrudescence ce mois est expliquée par une prédisposition à l'agressivité verbale ou physique pour des causes multiples que nous ne pouvons étaler dans ce contexte».


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