Algérie

Soltani et Hanoun à Guelma



Bush et les multinationales Ce week-end, Louisa Hanoune et Bouguerra Soltani étaient à Guelma. Hier, au théâtre municipal, ce dernier a prêché la réconciliation en avertissant l?assistance qu?après le 29 septembre, il ne faut pas s?attendre à des miracles d?autant plus que le front social est fortement perturbé. Aussi, faudra-t-il après cette date, pour tout un chacun, s?atteler à la tâche. Jeudi dernier, dans ce même théâtre, Louisa Hanoune commencera son harangue ainsi : « On dit qu?au PT nous avons renié nos principes. La paix et la réconciliation, qui, en Algérie, n?y aspire pas !? Nous avons appelé à la paix il y a quatorze ans. Comme nous n?avions pas pu alors en débattre à l?intérieur du pays, nous l?avons fait à l?extérieur, puis par la suite à l?intérieur. » Pour elle, avec ce référendum, « l?Algérie a rendez-vous avec son destin », mais ce référendum n?est qu?une étape pour la reconstruction du pays. D?abord son premier souci, c?est la souveraineté nationale et il s?agit de veiller à ne pas donner de raisons ou de prétextes aux Etats-Unis de Bush et aux multinationales pour s?immiscer dans nos affaires dans leur guerre contre leur terrorisme, guerre pour l?appropriation du pétrole et d?autres richesses. Car, pour elle, les Etats-Unis de Bush et les multinationales sont derrière tous les problèmes du monde, notamment ceux de l?Algérie. Elle donne l?exemple de l?Irak, du Liban et de bien d?autres pays. Elle parlera même d?une base américaine dans la région de Tamanrasset, puis la situera non loin des frontières, censée lutter contre le terrorisme sévissant au Sahel. Elle continue ainsi : « Un coup d?Etat a eu lieu en Mauritanie, on l?a avalisé. Pourtant, Ould Taya se pliait en quatre pour les Américains et avait même des relations avec Israël. Sûrement, il a failli quelque part. » Selon elle, l?Algérie subit beaucoup de pression, si bien qu?on a essayé de la faire impliquer dans l?affaire de l?Irak. Elle dira que ceux qui les exercent, ce sont ceux-là mêmes qui ont tué les diplomates algériens en vue de la faire plier à leur demande : celle d?envoyer des troupes militaires en Irak. Après le 29 septembre, le vrai travail commencera, certains problèmes, surtout ceux sociaux constituant « des bombes qu?il faut désamorcer ».
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