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Soirées Ramadhanesques



Soirées Ramadhanesques
Arzew devient en cette période ramadhanesque et estivale un pôle attractif pour toutes les localités situées dans un rayon de 20 à 30 km.De Gdyel, Hassi Mefsoukh, El Mohgoun, Sidi Benyebka à l'Est ; de Aïn El Bya, Bethioua, Chaïria, Ayayda, Marsat El hadjadj à l'Ouest, et même des patelins de la wilaya voisine de Mostaganem, des centaines de citoyens convergent, quotidiennement, en ce mois de Ramadhan, après le «f'tour», vers la capitale de la pétrochimie qui leur offre ce qu'ils n'ont pas chez eux.«Il n'y a rien chez nous, à part un café à l'ancienne où s'entassent les joueurs de cartes et de domino après le f'tour», déclarent des jeunes, venus d'un douar de la commune de Béthioua, pour passer leur soirée à Arzew. Si d'autres petites agglomérations des environs offrent à leurs habitants une diversité de commerces, il n'en demeure pas moins que le manque d'espaces pour flânerie fait cruellement défaut. «Il n'y a pas d'endroits où on peut se promener ou s'assoir en famille comme ici», explique un père de famille occupant un banc public sur le Front de mer tout en gardant à l'?il ses enfants qui gambadent sur le large trottoir longeant le port d'Arzew.Ces touristes d'un soir arrivent en transports collectifs, en taxis et même en «clans» qui les attendent pour les ramener chez eux après quelques heures de loisirs. Si pour les jeunes : «Il y a de l'ambiance, beaucoup de cafés, des crèmeries et? aussi des filles». Pour les familles : «Il y a des attractions pour les enfants et de nombreux magasins où on peut profiter de la soirée pour faire des emplettes et même leur acheter, dès maintenant, les vêtements de l'Aïd».Sur la grande place du 1er Novembre, sur la vaste esplanade du Front de mer, la multitude de cafés et les quelques crèmeries qui utilisent ces espaces comme terrasse, ne commencent à désemplir que vers 2h du matin. Sur le large trottoir longeant le port, on trouve un peu de tout. Des salons de thé improvisés à même le sol où une jeune clientèle affalée sur des tapis s'adonne aux «délices» du narguilé (la chicha). Des vendeurs de casse-croutes à l'odeur alléchante, de «chamia» et de «zlabia», de cacahouètes, de popcorn, de barbe à papa, de jouets, répondant aux désirs des petits et des grands.Des baby-foot autour desquels se relaient jeunes et moins jeunes. Et, pour couronner le tout, deux chevaux joliment harnachés font faire aux bambins des petits tours au pas?avec des photographes à l'affut. Le tournoi de «foot à 3» pour enfants lancé récemment a apporté une touche supplémentaire à cette ambiance de fête qui plane sur Arzew devenu pôle attractif pour un temps. Le temps passe vite, ça débourse, mais ça reste des soirées qu'on n'oubliera pas de si tôt.





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