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Aïn El Turck
Les habitants dénoncent l'insécurité et la dégradation du cadre de vie.Dépités par les innombrables requêtes adressées aux autorités locales de la commune d'Aïn El Turck et demeurées vaines, quant à la désuétude qui caractérise le cadre de vie, non seulement dans leur cité mais de toute la commune, les habitants de la cité EPLF Akid Abbas interpellent les autorités «de trouver une solution idoine aux plaies qui empoisonnent la vie des citoyens».Le point de non-retour semble atteint si l'on se réfère au contenu de la correspondance dans laquelle sont signalées la qualité du cadre de vie du citoyen, l'insécurité autour des quartiers et l'absence drastique d'activités culturelles et de loisirs. Concernant le premier point, ces locataires dénoncent le calvaire qu'ils endurent depuis que les chaussées des trois ruelles de la cité se trouvent dans un état de délabrement insoutenable, suite aux travaux de renouvellement du réseau de canalisation qui a laissé des crevasses béantes, présentant un danger certain pour les enfants qui les empruntent quotidiennement.La petite et moyenne délinquance, rapportent-ils, «continuent à sévir impunément en multipliant les victimes parmi les familles paisibles qui aspirent à un minimum de sérénité nécessaire à l'éducation de leurs enfants». En effet, et sans amoindrir des efforts notables des services de sûreté de daïra d'Aïn El Turck, ces agressions qui se banalisent, n'épargnent en fait, ni riverains, ni touristes nationaux ou étrangers de passage sur la corniche oranaise.En matière de loisirs, l'absence totale de toute activité culturelle, est-il déploré, et ce malgré les moyens conséquents dégagés par la wilaya, devient flagrante à chaque mois de Ramadhan. Ils regrettent surtout le fait «que cette disette culturelle chronique ne semble aucunement gêner les responsables qui accueille des millions d'estivants et depuis quelques années des milliers de visiteurs». Etablissant la relation de cause à effet entre l'insécurité et l'inculture dont les jeunes sont les premiers à en faire les frais, les locataires de la cité EPLF espèrent un sursaut des autorités locales afin de réorienter leurs priorités sur ces trois aspects de la vie quotidienne dans les quartiers d'Aïn El Turck.


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