Algérie

Site archéologique de Tipasa



L’Unesco accompagne l’Algérie pour la gestion du patrimoine Le site archéologique de Tipasa, avec «Le tombeau royal maurétanien» qui est situé à 13 km au sud-est de la ville et les ruines romaines, peuvent bénéficier d’un plan de gestion national. Ce programme qui a fait l’objet en juillet dernier d’une levée de la mention de péril, est en cours de préparation en collaboration avec les experts de l’Unesco. La question de la préservation du patrimoine historique, matériel et immatériel, semble s’inscrire dans le chapitre des priorités des pouvoirs publics. Il était temps. Parce qu’au moment où des pays voisins et lointains disposent d’un véritable arsenal juridique et d’une incontestable expertise dans la protection des vestiges archéologiques et historiques, notre pays est à l’étape du tâtonnement. A titre indicatif, la Tunisie a acquis une maîtrise dans les techniques de restauration, la classification des ruines, de développement d’une pédagogie scolaire pour la sensibilisation des élèves. L’exemple de l’Egypte est aussi éloquent, dans la mesure où aujourd’hui, ce sont les Egyptiens qui sont passés comme premiers précepteurs de l’égyptologie. Alors qu’il y a moins de quarante années, ils étaient juste capables d’exécuter des travaux de fouilles en surface. Pour revenir au programme de gestion du site de Tipaza, c’est le professeur, Bechaouche Tahar, un expert tunisien dépêché par le comité mondial du patrimoine qui supervise l’action. Son passage à Tipasa lui a «permis de s’enquérir de l’état d’application des recommandations de l’organisation onusienne pour la levée définitive du péril» sur ce site classé en 2002 sur la liste du patrimoine en péril afin d’attirer l’attention des responsables algériens sur sa préservation et sa protection. Rappelons que parmi les vestiges archéologiques les plus précieux, figure «Le tombeau royal maurétanien», un vaste mausolée circulaire en forme de cône, décoré de 60 colonnes et qui a servi de sépultures à des rois maures. Sa construction remonterait à une époque située entre le IIIème et le Ier siècle avant J.C. Cet énigmatique édifice a donné naissance à mille légendes. A l’une d’elles, on doit le nom encore communément employé de «Tombeau de la Chrétienne» ou Kbar-Roumia. Edifié à plus de 261 mètres d’altitude, ses dimensions sont de 64 mètres de diamètre et de 40 mètres de hauteur. Ses structures sont un tambour cylindrique reposant sur une base carrée avec 60 colonnes décorent les parois du tambour et aux 4 points cardinaux se dressent 4 portes, dont les moulures ont l’aspect d’une grande croix. Ce tombeau est un vaste amas de pierres présentant à l’intérieur des couloirs et des chambres dont la disposition a été reconnue à la suite des fouilles faites en 1865-66 par Berbrugger et Mac-Carthy, sous le patronage de Napoléon III. C’est un auteur latin, au 1er siècle après J.C qui constata son existence entre Alger et Cherchell. Ce mausolée a servi de sépulture à une famille de rois maures «monumentum commune regiae gentis». On admet qu’il aurait été construit par le roi Juba II.



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