Sidi Bel-Abbès Absence d'initiatives des associations

Dans une évaluation rendue publique, il a été fait part de plusieurs préoccupations, voire handicaps qui caractérisent le mouvement associatif de la jeunesse dont le nombre d'associations officiellement présenté par le DJS (directeur de la jeunesse et des sports local) est de 68 dont onze ont été agréés en 2007. Six d'entre elles sont défaillantes, par contre le reste, c'est-à-dire cinquante et une associations, sont considérées comme «actives» pour reprendre les termes de notre source. Parmi les tares, voire handicaps signalés figurent l'absence d'initiatives des dites associations, l'ignorance, voire le mépris affiché par les communes vis-à-vis du rôle du mouvement associatif de la jeunesse. L'absence de l'information associative et ce dans des limites circonscrites, la faiblesse de la formation de l'encadrement des associations, l'absence de la culture du mouvement associatif et le manque d'expérience des encadreurs dans le dit mouvement figurent parmi la série des carences ou tares. A cela s'ajoute l'assistance financière qui fait cruellement défaut. L'on relèvera avec dépit qu'à ce jour une douzaine d'APC sur les 52 que compte Sidi Bel-Abbès ne connaissent pas ce qu'est une association de jeunes. En parallèle à cette évaluation empreinte de constats à surmonter figure l'aspect infrastructurel notamment au niveau des maisons de jeunes qui ont vu leur nombre passer de 14 recensées en 2001 à 49 actuellement. Au lendemain de l'indépendance, il n'y avait que deux maisons de jeunes, une à Sidi Bel-Abbès dénommée actuellement Adim Fatiha, la seconde au sud de la wilaya à Mezaourou. Toutefois, les dites structures bien qu'encadrées par 57 fonctionnaires, 17 directeurs, 19 cadres gestionnaires, 14 éducateurs spécialisés et 7 éducateurs de jeunesse, ceci a contraint les pouvoirs publics à recourir à la formule des contrats de pré-emploi. Ce qui est insuffisant, conclut-on.