Algérie



500 cas dénombrés aux Émirats Panique en la demeure Les Emirats arabes unis ont reconnu officiellement l?existence de 500 personnes émiraties affectées par la maladie du sida. C?est la première fois depuis l?unification en 1971 des sept gouvernorats qu?une telle information est portée à l?opinion publique. Elle constitue aussi une première dans les annales médicales des pays de la zone du Golfe qui ont toujours nié l?existence ne serait-ce que d?un seul cas de sida sur leur sol. Agés entre 20 et 42 ans, les malades sont répartis dans différents hôpitaux du royaume. Les mêmes autorités ont indiqué que le nombre pouvait être revu à la hausse du fait de l?inexistence d?informations fiables et documentées sur cette maladie dans le pays. Elles ont par ailleurs averti « sur le danger de voir cette maladie prendre des proportions inquiétantes dans les années à venir parmi surtout une population globale qui ne dépasse pas 600 000 habitants ». Le ministère de la santé a invité « toutes les personnes qui s?adonnent à la drogue, en utilisant des seringues, et toutes celles qui ont eu des relations sexuelles en dehors du mariage à se rendre le plus vite possible dans des établissements médicaux d?Etat afin de subir un test HIV ». En parallèle, une décision a été prise de mener « une chasse sans relâche et sans merci contre les étrangers porteurs du virus et de les expulser manu militari du pays si leur séropositivité était prouvée ». Jusque-là, tous les étrangers qui rentrent aux Emirats pour travailler sont obligés de subir, une fois tous les deux ou trois ans, le test de sida avant l?obtention de la carte de résidence. Mais cette procédure ne semble plus suffisante aux yeux du directeur de l?hôpital Al Maktoum à Dubaï qui estime qu?il est « urgent d?imposer des tests annuels pour les expatriés ». Un avis que ne partage guère un médecin épidémiologiste à l?hôpital Al Nour à Abu Dhabi qui pense que « l?urgence est d?imposer d?abord un contrôle systématique pour les locaux qui voyagent des dizaines de fois par mois dans les pays de l?Asie mineure et en Russie à la recherche des filles de joie ». Cette proposition, bien qu?elle soit éclairée, ne semble pas avoir l?aval de tout le monde à cause notamment du caractère traditionnel et bédouin des familles pour qui souvent la maladie du sida est synonyme de honte et de malédiction. Il faut savoir que le prix de la trithérapie reste très élevé aux Emirats, atteignant les 5000 dirhams (équivalent de 120 000 DA) par an.





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