Seuls deux joueurs algériens sur six convoqués face à Lorient

La situation des joueurs algériens de l'Olympique Lyonnais se complique, puisque seuls deux, sur les six qui font partie du groupe professionnel de cette équipe, ont été retenus dans la liste des 18 qui a affronté Lorient, hier, au stade Gerland, pour le compte de la 7e journée de la Ligue 1 française de football.Il s'agit du meneur de jeu Nabil Fékir et de l'attaquant Rachid Ghezzal, tandis que les quatre autres : Mehdi Zeffane, Yacine Benzia, Farès Bahlouli et Zakarie Labidi avaient suivi cette rencontre en spectateur, comme ce fut le cas plusieurs fois lors des matchs précédents. Lors de la précédente journée (ndlr, la 6e), pendant laquelle l'OL avait réussi à ramener un bon résultat nul (1-1) du Parc des Princes, le meneur de jeu Nabil Fekir a été le seul joueur algérien à avoir été convoqué. C'est dire que malgré leur présence, en nombre, parmi le groupe professionnel de l'OL, les joueurs algériens sont très peu responsabilisés par le coach Hubert Fournier. Une situation relativement inquiétante, surtout pour le défenseur Mehdi Zeffane, qui avait honoré sa 1re convocation en Equipe nationale à l'occasion des deux matchs précédents, contre l'Ethiopie et le Mali. La majorité des sélectionneurs nationaux étant très pointilleux sur la compétition, pour renouveler leur confiance aux joueurs. Autrement dit, pour espérer garder sa place chez les Verts, Zeffane doit commencer par s'imposer au sein de son club employeur, et y jouer régulièrement, surtout qu'en équipe nationale, la concurrence est relativement rude. Ainsi, au rythme où vont les choses, les joueurs algériens de l'Olympique lyonnais semblent, selon les observateurs, «assez mal partis» pour séduire le coach Christian Gourcuff, à l'exception du meneur de jeu Nabil Fekir, qui ne cesse de monter en puissance. Les médias français ne cessent d'ailleurs de l'encenser après chaque match. Certains d'entre eux ont même fait part d'un certain intérêt de l'Equipe de France, qui songerait à le convoquer chez les «Bleus».