Algérie

Session criminelle


Meurtre ou suicide de Rachida ? le mystère demeure Le tribunal criminel de Tiaret, qui poursuit les jugements des affaires inscrites au rôle de la première session pour l?année 2008, a prononcé mercredi la relaxe au profit de deux vieilles personnes (un homme et son épouse) poursuivies pour le meurtre de la jeune Rachida, le 20 décembre 2003. Verdict prononcé au bénéfice du maître de maison où travaillait comme domestique la jeune Rachida, âgée de 17 ans au moment des faits. Le mystère reste entier bien que la justice, en rouvrant le dossier 20 mois après les faits, venait d?incarcérer le maître de maison sur qui pesaient des soupçons de « dissimulation de preuves » liées aux traces de sang que le prévenu aurait fait évacuer de la salle de bain, après l?enlèvement de la victime et son évacuation par un de ses proches aux UMC de l?hôpital civil Youssef Damerdji dans des conditions qui prêtaient à confusion. Incarcération pour laquelle la défense avait introduit un appel devant la Cour suprême. Le 20 décembre 2003, après 4 mois et 20 jours de présence dans cette maison, Rachida, une jeune fille issue d?une famille dans le besoin, avait été retrouvée morte gisant dans une mare de sang après avoir subi un viol. Drame que certains, notamment les parents du prévenu, liaient à une dépression nerveuse, « car la victime aurait eu une aventure avec un jeune homme » et de conclure par un probable suicide. Le corps de la victime portait un coup au cou. Les parents de la victime, notamment la mère, ne l?entendent pas de cette oreille et continuent de saisir les responsables à tous les niveaux pour aboutir à la réouverture du dossier. Une affaire qui a valu l?arrestation puis l?incarcération du vieux B. D., 70 ans, dont les enfants continuaient de clamer son innocence. Les éléments de la BMPJ qui enquêtaient sur l?affaire à l?époque, bien qu?ils s?étaient saisis de l?arme du crime, un couteau de cuisine maculé de sang, n?avaient pu éluder le mystère de la mort en dépit des quelques rares indices relevés sur les lieux et de conclure à un suicide. La famille éplorée par la perte d?une jeune enfant ravie à la fleur de l?âge n?en décolère pas et continue d?exiger la vérité. Cinq années plus tard, après avoir innocenté les deux accusés, le mystère demeure.
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