Algérie

Sept personnes arrêtées pour détournement de mineures



Sept personnes arrêtées pour détournement de mineures
Impliquées dans deux affaires distinctes de détournement de mineures, sept personnes, dont deux femmes ont été arrêtées, en fin de semaine dernière, par les agents de police judiciaire, indique un communiqué de la sûreté de la wilaya de Biskra.La genèse de la première affaire est un simple contrôle de documents, par des policiers, d'une voiture de marque Renault Express avec à son bord deux jeunes de 19 et 23 ans. Intrigués par le comportement fébrile des passagers, les policiers ont procédé à une fouille de la cabine arrière où ils ont découvert une jeune fille de 16 ans dissimulée sous une couverture. Interrogée par les agents de la brigade de protection des mineurs, l'adolescente s'est avérée faire l'objet d'un avis de recherche émis depuis 20 jours dans une wilaya limitrophe. Le médecin légiste a confirmé qu'elle avait subi des sévices sexuels.A l'issue de l'enquête, les deux passagers de la Renault Express, un autre de 26 ans et une femme de 30 ans, propriétaire d'un salon de coiffure qui exploitaient la jeune fugueuse ont été placés en détention préventive pour incitation à la débauche d'une mineure de moins de 17 ans. Une autre femme, âgée de 26 ans, a été laissée en liberté provisoire avec une citation en comparution directe. La seconde affaire est partie d'un appel téléphonique d'un citoyen de Sidi Okba informant sur la présence d'une jeune fille à demi-nue déambulant dans les ruelles d'un quartier populaire.Immédiatement secourue, l'adolescente, âgée de 17 ans, a raconté qu'elle avait été enlevée par deux jeunes circulant à bord d'un véhicule, avant d'être séquestrée dans une maison, violée et battue, puis elle réussira à s' échapper dès la première occasion. L'exploitation de ce témoignage a permis aux enquêteurs de retrouver les auteurs des faits ainsi que le véhicule utilisé. Il s'agit de deux jeunes de 20 et 23 ans, qui seraient des récidivistes. En attendant d'être présentés devant le juge d'instruction, les deux mis en cause étaient jusqu'à hier placés en garde à vue, précise le même document.


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