Séminaire international sur la femme et la diplomatie à Rome

Un séminaire international sur la femme et la diplomatie s'est ouvert lundi à Rome, en présence d'un grand nombre de femmes hauts responsables d'Europe et du monde arabe.
L'Algérie est représentée à cette rencontre par la ministre déléguée chargée de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Souad Bendjaballah.
Mme Bendjaballah devrait intervenir lors de la séance de discussion consacrée à "la femme et le mérite", selon le programme de la conférence.
A l'ouverture de ce séminaire, le chef de la diplomatie italienne, Giulio Terzi, a indiqué que "les femmes occupent aujourd'hui, et pas seulement aujourd'hui, des positions centrales et cruciales dans les relations internationales, dans la conduite des affaires publiques et dans le secteur privé".
Il a ajouté que cette conférence internationale vise à sensibiliser sur "la contribution particulière des femmes dans la politique étrangère", estimant que cette frange de la société occupe "de hauts rangs dans un nombre croissant" de secteur.
"Je n'ai pas besoin de me rappeler les nombreuses figures de femmes versées dans la politique étrangère et les organisations internationales, ont laissé et laissent une place positive et enrichissante" dans leurs domaines, a-t-il souligné, relevant que "leur succès dans le domaine international devrait être une source d'inspiration à la fois pour les gouvernements et les entreprises privées".
Dans un message aux séminaristes, le chef de l'Etat italien, Giorgio Napolitano, qui a adressé nommément, un "chaleureux salut" à toutes les représentantes de pays participant, a fait savoir à propos de la rencontre que "notre objectif est double : accroître la prise de conscience sur la nécessité d'une participation accrue des femmes dans la gouvernance mondiale et la diplomatie et promouvoir la formation professionnelle des femmes".
Affirmant que "les femmes sont de puissants agents de la paix, la sécurité et la prospérité", le président Napolitano a déploré cependant qu'elles "sont trop souvent exclues des négociations de paix et des processus de transition".
"La prise de décision dans laquelle la composante féminine est absente ou marginalisée, perd de sa légitimité politique, car les femmes de par leur sensibilité, expériences et perspectives, constituent une partie essentielle de la société", a-t-il dit.