Algérie

Selon le DG des Douanes « Le CNIS est un précieux instrument d'informations et de statistiques »




En réaction à l'éditorial publié dans l'édition d'hier, du Quotidien d'Oran, et faisant état de la dissolution du CNIS (Centre national d'informations et de statistiques), le directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, a tenu à réagir en personne pour démentir l'information et souligner les décisions prises par la direction générale des Douanes pour, nous a-t-il dit, faire du CNIS, « un instrument plus perfectionné qu'il ne l'est actuellement ». Le DG des Douanes a insisté sur l'importance de ce centre, dont l'opération de modernisation de son système de fonctionnement mobilise un nombre important de cadres de l'institution des Douanes et nécessitera plusieurs millions de dollars. « Il ne s'agit nullement du CNIS mais du CNID (Centre national d'information et de documentation), qui ne produisait pas grand-chose et qui a été remplacé par la direction des relations publiques et de l'information, qui va non seulement absorber ses missions, mais en assurer d'autres bien plus performantes en matière de communication et de contacts », nous a-t-il indiqué. Bien au contraire, affirmera-t-il à propos du CNIS, « ce précieux instrument d'informations et de statistiques, créé en 1993, est non seulement maintenu en tant que tel, mais fait actuellement l'objet, dans le cadre du programme de modernisation de l'institution douanière, d'une étude approfondie pour évaluer son logiciel, SIGAD (Système d'information et de gestion automatisée des douanes), en vue de son adaptation à l'évolution rapide des missions de l'administration des Douanes et aux mutations de son environnement national et international ». La direction générale des Douanes projette ainsi, affirme Bouderbala, « la réorganisation de ce système, la refonte du schéma directeur informatique et la réalisation de connexions avec les intervenants dans la chaîne logistique du commerce international, ainsi que la connexion avec l'ensemble des institutions et organismes (impôts, ports...) et consignataires (CNRC, banques, commissionnaires en douanes...) ». Ceci, dit-il, « pour un meilleur encadrement et contrôle du commerce extérieur ». Mis en place à la fin de 1995, SIGAD va, ajoute le DG des Douanes, « migrer vers une architecture plus moderne dans le cadre du processus de dématérialisation de production de documents douaniers ».


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