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Seddouk
Matériel usé, douches insalubres, vestiaires non utilisables, des ouvertures donnant lieu à des courants d'air permanents, c'est ce qui caractérise la salle réservée à l'haltérophilie, relevant du complexe sportif de proximité de Seddouk.Contrairement aux autres disciplines sportives pratiquées dans cet espace, à l'instar du judo, karaté, kung-fu, l'haltérophilie n'est pas structurée dans un club pour aspirer à des subventions accordées par la direction de la jeunesse et des sports. «Ce matériel nous a été octroyé en 2001 et, depuis, aucun approvisionnement», déplore Idjed M'Hand, à la fois entraîneur et responsable de la salle.Et d'ajouter : «Nous avons adressé trois demandes au directeur du complexe qui nous a promis de les remettre à la DJS, mais aucune suite n'a été donnée.» Pour participer à des compétitions nationales, les athlètes se trouvent à chaque fois dans l'obligation de chercher un club pour les parrainer. «Malgré le manque de moyens et les conditions déplorables dans lesquelles nous nous entraînons, nous avons réussi à décrocher un titre national», ajoute notre interlocuteur.Il est à souligner qu'en l'absence de moyens conséquents, des prétendants à la pratique de ce sport sont refoulés quotidiennement, le nombre étant limité à 80 athlètes. Situation oblige, des haltérophiles sont condamnés à recourir à des salles se situant dans des communes limitrophes, à savoir Akbou, Sidi Aïch et Ouzalaguen. «C'est cousu de fil blanc, si ce délaissement perdure, l'avenir de cette discipline tant sollicitée restera incertain», regrette Idjed M'Hand.




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