Algérie

Sans salaire depuis 18 mois



Les travailleurs de la régie communale en quête de dignité Le tort imputé aux 105 travailleurs de la régie communale autonome des transports urbains d’Oran (RCATUO), sans salaire depuis 18 mois, est d’avoir été dans une entreprise actuellement en cours de dissolution suite à la gestion anarchique. En dehors de toute polémique sur cette gestion désastreuse, la triste réalité est vécue par l’ensemble des travailleurs mis sur le carreau et qui attendent comme sur des braises la moindre décision sanctionnant les nombreuses réunions tenues par les plus importants responsables, tant à l’échelle de wilaya que celle communale. Et pourtant, lors de la dernière réunion en date du 31 janvier 2007, tenue au siège de la wilaya sous la présidence du wali et en présence de l’Inspecteur général, du secrétaire général, du DRAG de la wilaya, du président de l’APC d’Oran, de son vice-président et du secrétaire général de la commune, il avait été décidé certaines dispositions dont la cessation des activités de l’entreprise et le remplacement et le transfert de l’effectif vers d’autres structures. Suite à cette réunion, une autre rencontre a été organisée entre les différents intervenants dans le dossier. A cette occasion, dans le PV daté du mercredi 25 avril 2007, il clairement fait état des arriérés de salaires. C’est, du moins, ce que retiennent les travailleurs et leurs familles qui, au lieu d’être régularisés, se trouvent empêtrés dans une profonde. Parmi les travailleurs présents face au siège de l’Hôtel de ville d’Oran, l’un eux, sollicité dernièrement pour accomplir un travail au niveau du téléphérique, en présence de l’équipe helvétique venue pour les essais techniques, s’est retrouvé, une fois cette mission accomplie, avec ses collègues dos au mur comme un vulgaire hitiste. L’ensemble des travailleurs de la régie communale espèrent mais attendent toujours, une décision courageuse, pour crever l’abcès qui n’a que trop duré. «Un geste en notre direction est susceptible de nous rendre notre dignité et rétablir dans nos droits».
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