Algérie

Salles de fêtes



Les gérants réclament un décret spécifique Les gérants des salles des fêtes sont montés, hier, au créneau pour réclamer l?élaboration d?un décret spécifique régissant la location des salles des fêtes qui prendra en compte leurs doléances. Regroupés dans le Comité national des salles des fêtes (CNSF) qu?ils ont créé le 24 février dernier, les membres de ce dernier rejettent en bloc le décret 05/207 du 4 juin 2005, lequel, selon eux, « n?a pas été conçu pour les salles des fêtes mais pour les cabarets et les boîtes de nuit ». « Ce décret ne nous concerne pas », insistait, hier, dans une conférence de presse tenue au siège de l?UGCAA, le président de la commission national de ce comité, Bessila Abdelmadjid. Les intervenants à cette conférence ont estimé que ce décret a été élaboré « unilatéralement » par l?administration sans consultation des propriétaires des salles. A leurs yeux, les textes de cette réglementation comportent un certain nombre d?articles « contradictoires » et un « amalgame » dans la classification des activités (salles des fêtes, boîtes de nuit, cabarets?). « Nous ne sommes pas propriétaires de cabarets », s?écrie M. Bessila qui se demande pourquoi, notamment, la limitation de l?âge des gérants des salles à plus de 30 ans et l?exigence d?un certificat de conformité d?urbanisme pour les anciens propriétaires des salles des fêtes. Le conférencier estime que la plupart des salles qui ont été fermées avant la promulgation de ce décret l?ont été sans raison. « Il est injuste de promulguer un décret exécutif mettant hors la loi des salles des fêtes qui activent depuis des dizaines d?années avec des documents réglementaires (autorisation administrative et registre du commerce). » Sachant que, selon eux, les APC avaient procédé à des enquêtes commodo incommodo, d?hygiène, de la Protection civile et de la sécurité. Les gérants de ces salles demandent ainsi « le secours » du chef de l?Etat pour suspendre ce décret et procéder à sa révision. Ils demandent la levée des scellés et la réouverture des salles qui activaient avant la promulgation du décret en question, la régularisation de ceux qui possèdent des registres du commerce, la prise en compte dans l?agrément du délai d?amortissement de l?investissement et la séparation de leur activité des autres, telles celles des discothèques et les boîtes de nuit.
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