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Saison estivale à Béjaïa



Saison estivale à Béjaïa
Béjaïa offre plusieurs formes de tourisme, du balnéaire à l'historique.Béjaïa, l'un des balcons de la Méditerranée, s'apprête à recevoir les estivants de toute l'Algérie ainsi que les Algériens vivant à l'étranger et qui viennent se ressourcer. Après la fin du Ramadhan et l'Aïd, il faut s'attendre à un grand rush. Cette ville peut proposer plusieurs formes de tourisme : en effet, il n'y a pas que le balnéaire.Il faut prospecter toutes les autres formes, qu'il s'agisse du thermal, du curatif, de la remise en forme, de l'éco ou de l'agrotourisme. Il y a aussi le tourisme urbain. L'ancienne ville résiste à la marche du temps. La rue du Vieillard est entrecoupée de différents escaliers. Des maisons descendent en cascade vers la mer. Sur les murs, il y a des fissures et les routes sont en mauvaise état.La cité historique semble abandonnée par les autorités locales qui s'entredéchirent en rivalités internes et en querelles de clocher. Un rapide coup d'?il sur les immatriculations des voitures nous renseigne sur la provenance des visiteurs. Les Algérois viennent en tête, mais il y a aussi les Sétifiens et même les Annabis. «Béjaïa attire d'abord par sa sécurité et la mentalité de ses habitants qui sont accueillants et hospitaliers. Les étrangers s'intègrent facilement», témoigne Fayçal, originaire de la cité.La place Gueydon est un des lieux favoris de détente des vacanciers. Des jeunes observent le trafic portuaire en bas de la colline. Des fragments de vie se croisent, et puis il y a chez certains la nostalgie du temps passé à cet endroit. La capitale des Hammadites, ce sont également des larmes retenues, des joies étouffées et des rondes joyeuses. La brise de mer se réveille tous les matins, caressant les côtes. Un tunnel sous le fort Sidi Abdelkader mène à la brise de mer.On entend l'écho des voix. Pour ceux qui recherchent l'ivresse des hauteurs, le Pic des singes est idéal. Il y a d'autres vestiges à visiter : Bab El Bounoud (Porte des étendards), la Porte Sarrazine et La Casbah. «C'est ici à Béjaïa, cette cité aux mille merveilles, côtoyant de grands savants qui y vivaient et enseignaient les sciences les plus répandues que j'ai pu atteindre un haut degré de connaissance», a témoigné Ibn Khaldoun, fondateur de la sociologie et de la science historique. En effet, nombreuses sont les civilisations qui ont foulé le sol de cette ville, s'y sont installées et y ont écrit une partie de son histoire. Elles ont enrichi le patrimoine universel.


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