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Réunion de l'Opep à Alger



Réunion de l'Opep à Alger
En marge du Forum international de l'énergie, le ministre du Pétrole iranien, Bijan Namdar Zanganeh, a indiqué que son pays n'est pas prêt à conclure un accord sur le gel de la production de pétrole pour tenter de faire remonter les prix. «Nous avons besoin de temps pour de plus amples consultations», a-t-il dit, avant d'ajouter qu'un accord pourrait éventuellement être trouvé lors de la réunion de l'Opep à Vienne le 30 novembre. De son côté, le ministre du pétrole irakien, Jabar Laïbi, a affirmé que son pays était favorable à toute solution «consensuelle» qui permette de conforter les prix du pétrole.C'est ce qu'a fait savoir le ministre iranien du pétrole Bijan Namdar Zanganeh dans une déclaration à la presse peu avant le début de la 15e conférence du Forum international de l'énergie qui se tient à Alger. «L'Iran préfèrerait que la réunion de mercredi se limite à des concertations entre les pays membres de l'Opep sur la production de l'organisation et que la décision finale soit adoptée lors de la rencontre de Vienne en novembre prochain», a-t-il affirmé. «Atteindre un accord en deux jours ne figure pas sur notre agenda», a déclaré le ministre. «Nous avons besoin de temps pour de plus amples consultations», a-t-il dit. «Je pense au mois de novembre» pour un accord, a-t-il dit, ajoutant que l'Iran souhaitait accroître sa production de pétrole. «Nous ne sommes pas prêt» à geler notre production à ses niveaux actuels, a-t-il dit, affirmant que leur objectif de production était de 4 millions de baril par jour, contre de 3,6 à 3,8 actuellement selon les sources. Le ministre iranien a en outre expliqué que son pays investissait pour augmenter sa production à ses niveaux de production d'avant les sanctions internationales, et que les «nouveaux champs» allaient bientôt entrer en exploitation et «augmenter notre production». Les prix du pétrole sont bas depuis mi-2014 en raison d'une offre excédentaire, fruit du boom des hydrocarbures de schiste américains et de la stratégie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d'ouvrir à fond les robinets pour maintenir ses parts de marché. Plusieurs pays producteurs fortement dépendants des revenus pétroliers plaident pour un gel de production, mais certains gros producteurs s'y opposent, comme l'Iran, ou même l'Arabie saoudite qui conditionne, selon Bloomberg, un éventuel tour de vis dans le robinet à une adhésion de Téhéran au projet. La réunion d'Alger est «consultative, une rencontre informelle pour échanger nos points de vue", a affirmé le ministre iranien.Pour sa part, le ministre du pétrole irakien Jabar Laibi a affirmé ce matin à Alger que son pays était favorable à toute solution «consensuelle» qui permette de conforter les prix du pétrole. «L'Irak soutient toute action et tout effort de nature à préserver l'équilibre du marché pétrolier et à hisser les cours du pétrole», a soutenu le responsable irakien dans une déclaration à l'APS peu avant l'ouverture de la 15e session du Forum international de l'énergie. A la question de savoir s'il entendait par là que l'Irak soutenait une réduction de l'offre, M. Laibi a répondu : «Demain nous nous concerterons et nous étudierons les meilleurs mécanismes et moyens d'atteindre cet objectif», en allusion à la réunion informelle des pays exportateurs de pétrole prévue en marge du forum. «La tendance des prix ne peut actuellement être déterminée, cependant il existe des niveaux que les membres de l'Opep veulent atteindre pour parvenir à un prix consensuel», a-t-il ajouté.R. N.Sellal évoque «la nécessité d'un accord»l A l'issue de son intervention, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a déclaré que «la situation actuelle du marché du pétrole n'est confortable pour aucun pays». Il a ajouté qu'«un accord sur les niveaux de production est nécessaire pour une stabilité».
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