Algérie

Reprise du travail au BE/ET Batna après accord PDG-syndicat




La grève, déclenchée le 10 mars par le syndicat de l'entreprise BE/ETB dont le siège social se trouve à Batna, laquelle aura duré deux semaines consécutives, a finalement pris fin grâce à un protocole d'accord «social» convenu et signé conjointement par le président-directeur général M. Aouf Mohamed et les représentants du syndicat. Selon un briefing avec le PDG de l'entreprise, ce protocole d'accord porte grosso-modo sur six points ou revendications jugées essentielles en rapport avec des doléances socioéconomiques des travailleurs du BE/ETB.
Il s'agit en fait de concrétiser une révision de la grille des salaires sous forme d'octroi d'un salaire de base minimal de l'ordre de 11 000 DA, applicable à compter de mars 2013, mais sans aucun effet rétroactif, tel que décidé par les deux parties. Concernant les salaires impayés des mois de février et de mars 2013, le PDG s'est engagé à les régler dans un délai maximum de deux semaines, et ce, en puisant dans les fonds propres de l'entreprise. Ce sera de même quant au paiement des «arriérés» de frais de missions. D'autre part, les dettes dont l'entreprise reste redevable envers les comités de participation de l'entreprise ne seront épongées qu'à partir du mois de juin prochain sur la base d'un échéancier précis. Le BE/ETB verra prochainement l'installation de son propre Comité de participation (CPE-BE/ETB). La centrale de l'UGTA venant par la voix de son secrétaire général M. Sidi Saïd de décider du rattachement de cette entreprise BE/ETB de Batna, relevant du SGP «Indjab», à la fédération de l'habitat et de l'urbanisme. Dans tous les cas de figure, le PDG s'est engagé à maintenir les portes du dialogue avec le partenaire social ouvertes en permanence que ce soit pour la concertation ou des décisions à prendre avec les syndicalistes de l'unité de Batna ou ceux au niveau de l'entreprise. Après la reprise du travail entamée en début de cette semaine, mettant ainsi fin à la première grève «sociale» ayant touché le BE/ETB depuis sa création en 1976 à ce jour (ex-société de wilaya), nous avons pu observer que le climat social a repris de sa sérénité habituelle, ce qui va permettre au PDG de mettre le paquet sur la réalisation des opérations de recouvrement des créances dues à l'entreprise par des clients et la mise en exécution du plan d'investissement qui est appelé à renforcer les moyens techniques d'action de l'entreprise. En fait, le BE/ETB peine à se faire payer une importante créance financière détenue sur le CHU d'Oran depuis 1999 et 2004 d'un montant global de 34 milliards de centimes.
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