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Reprise de deux médiathèques à l'abandon



Reprise de deux médiathèques à l'abandon
Les médiathèques et autres bibliothèques de l'Etablissement Arts et Culture n'étaient plus fréquentées en raison du manque de mobilier et de la dégradation des lieux.L'Etablissement de la wilaya Arts et Culture a décidé de reprendre ses structures. Depuis le début de l'année, deux médiathèques, les premières à être inaugurées par l'ancien gouverneur d'Alger, Chérif Rahmani, ont été rouvertes à leurs habitués. Il s'agit des médiathèques des rues Pichon et Agha. «Nous avons totalement réhabilité la médiathèque de la rue Agha (en face de la gare éponyme, ndlr) et celle de la rue Pichon (Mentouri). La première a été ouverte aux adhérents en février, la seconde une quinzaine de jours après.Ces deux structures ont été réhabilitées complètement et dotées d'un nouveau mobilier», se réjouit le directeur de l'établissement, Hamdi Nazim. L'EPIC, qui fêtera ses 16 ans d'existence cette année, fait face à la dégradation de ses structures, une vingtaine dans tout l'Algérois. Ouvertes, pour la plupart, du temps de l'ex-Gouvernorat du grand Alger (GGA), les médiathèques et autres bibliothèques de l'établissement n'étaient plus fréquentées en raison du manque de mobilier et de la dégradation des lieux : murs écaillés, éclatement des réseaux d'assainissement, etc.Rattaché à la wilaya d'Alger, l'EPIC était au centre d'un imbroglio juridique : il a perdu des structures, comme celle de la place 1er Mai, récupérée par un privé qui y a aménagé, un temps, un bazar, vite fermé pour absence de clientèle, semble-t-il. Le directeur de l'établissement reconnaît cet état de fait, mais assure que son administration a décidé de reprendre en main la situation. «Nous connaissons des problèmes de voisinage. Nos structures sont situées dans le tissu urbain.Et nous subissons ce que subit le bâti du centre de la capitale. Des égouts éclatent, une fuite d'eau surgit, et c'est toute la structure qui est affectée. Presque tous les six mois nous sommes obligés d'intervenir dans nos différentes structures. C'est le cas du centre des loisirs scientifiques Mustapha Kateb, en face de la fac centrale», relève M. Hamadi.Des travaux sont déjà menés et d'autres sont programmés pour l'année 2015. «Nous avons mené des travaux préliminaires d'urgence, et nous comptons en lancer d'autres en 2015. Nous avons décidé, à la faveur de ces opérations, d'installer un nouveau mobilier et de renforcer celui qui peut tenir encore», précise-t-il. L'EPIC compte renforcer sa présence au centre culturel de Oued Koreich, qui n'a été livré qu'après plusieurs années de replâtrage.Le problème lié à la remontée des eaux dans cette structure, l'une des plus importantes de la capitale, devra être pris en charge. «Les travaux sont en cours pour régler le problème de la remontée des eaux. Le problème sera réglé d'ici à la fin de l'année», promet le directeur qui assure que les espaces seront aménagés et devront accueillir plusieurs activités (ateliers de céramique au rez-de-chaussée, théâtre pour enfant, musique, etc.).


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