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«Notre but n'est pas de faire du gain»




«Notre but n'est pas de faire du gain»
- Plusieurs soirées musicales ont été organisées par votre établissement tout au long du mois de Ramdhan et même au-delà. Quel bilan faites-vous de ce travail de longue haleine 'Il faut savoir que cette année, nos programmes ont touché toutes les communes de l'Algérois. Des soirées artistiques ont ainsi été organisées dans des maisons de jeunes, les placettes de toutes les communes de l'Algérois. Notre EPIC a organisé, à la demande des directions concernées, des animations de solidarité au profit des pensionnaires des maisons de retraite et des services de pédiatrie. Des artistes ont pu se produire au théâtre de verdure, au complexe sportif du Caroubier.Reste que notre plus grande scène est la salle Ibn Khaldoun. Elle aura à accueillir du 1er juin au 30 septembre quelque chose comme 80 artistes. La nouveauté, cette année, est l'ouverture d'un espace à la Pêcherie dénommé «Tahtahet el fenanine» (Carrefour des artistes). Depuis le 3 juillet dernier, entre 300 à 400 personnes ont été accueillies dans cet espace aménagé à la Pêcherie, où se produisait chaque soir du mois sacré un artiste.- L'engouement ne s'est pas démenti. A quoi est due cette situation 'Le taux de remplissage lors des soirées est très important. Les billets se vendaient quelquefois plusieurs jours avant la soirée et il nous arrivait de jouer à guichets fermés. La politique tarifaire de notre établissement n'est peut-être pas étrangère à cet situation. Nous n'avons, à la base, pas pour but de faire du gain. Le prix du billet est souvent de 400 DA, et tout au plus de 1000 DA pour les spectacles de grands artistes.- Quels sont les genres musicaux privilégiés par l'établissement 'La programmation, concoctée par un comité restreint de notre établissement, se fait suivant les goûts éclectiques et la demande de notre public. Durant le mois de Ramadhan, les soirées étaient axées sur le genre chaâbi, vu l'implication des artistes algérois dans ce style, mais les autres genres algériens n'étaient pas en reste tels le malouf, le haouzi, etc. Arts et Culture a programmé, en plus des artistes nationaux des troupes venues de l'étranger. Des Azerbaïdjanais seront chez nous le 4 septembre. Le 16 de ce même mois, nous accueillerons un groupe indou. Notre politique de programmation est claire : tout artiste ayant à son actif un produit de son cru peut rencontrer son public. Nous refusons les musiciens qui se contentent de faire des reprises seulement.Nous avons de tout temps aidé la jeune scène artistique. Des groupes inconnus se sont fait un nom grâce à notre établissement, et nous nous en réjouissons. Mais l'établissement a programmé aussi des valeurs sûres et des artistes qui sont admirés par les mélomanes, tels que Takfarinas, Rabah Asma, Hassiba Amrouche, etc.- Votre budget vous permet-il de réussir ces programmations 'Le cachet de l'artiste est calculé suivant son ancrage sur la scène, de l'engouement du public mais aussi des recettes de la soirée. Il faut savoir que 10% du budget de fonctionnement de l'établissement sont consacrés au seul mois de Ramadhan, où l'activité est plus riche.La wilaya d'Alger à laquelle est rattachée notre établissement ne lésine jamais sur les moyens pour nous faciliter la tâche. Notre budget global est de 500 millions de dinars. L'APW a toujours accepté d'allouer un budget pour répondre à la demande de l'EPIC.


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