Algérie

Relations algéro-françaises



Rédha Malek prône une nouvelle approche L?ancien chef de gouvernement Rédha Malek a estimé, samedi, sur les ondes de la Chaîne III que l?exigence du gouvernement algérien d?une demande de pardon par la France pour des crimes commis durant la période coloniale n?est pas faisable. « Parler de demander à la France de venir se mettre à genoux, je ne trouve pas ça très réaliste ni faisable », a indiqué M. Malek. « Ce que nous demandons à la France, ce n?est pas de ressasser le passé. Pour moi, les choses sont claires : l?Algérie a mené et gagné la guerre contre le colonialisme. Maintenant, il s?agit pour la France de nous dire qu?à l?avenir elle ne cherchera plus à s?ingérer dans nos affaires intérieures, qu?elle cherchera à respecter la souveraineté algérienne et qu?elle essaiera d?établir avec nous une coopération pratique fondée sur le principe de réciprocité », a-t-il précisé. L?ancien négociateur d?Evian s?est, en outre, montré persuadé que « si nous voulons aller de l?avant, il faut poser des problèmes d?avenir et dire le passé c?est le passé, maintenant traçons un trait et voyons ce que nous pouvons faire ensemble ». « Ce qui permettra de nous retrouver ensemble avec des valeurs partagées, avec des horizons qui nous seront communs où nous aurons à défendre des valeurs de solidarité et même, je dirai, alors là, d?amitié », a-t-il conclu. Dans le même contexte, l?ancien chef de gouvernement a estimé qu?il était encore prématuré de parler d?un traité d?amitié entre l?Algérie et la France. Selon M. Malek, « il faut éviter de se précipiter et parler d?amitié pour ne pas tomber encore dans de nouvelles déconvenues, ce qui serait encore plus grave ». Dans une déclaration hier à El Watan, Rédha Malek a défendu l?idée que la démarche idéale consisterait d?abord à jeter les jalons d?un partenariat qui traduirait concrètement le caractère exceptionnel que les dirigeants des deux pays entendent conférer aux relations algéro-françaises et dont les termes doivent être respectés par les deux parties.
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