Algérie

Relance de la coopération '


Relance de la coopération '
Le Premier ministre français en visite officielle de deux jours en Algérie, à partir d'aujourd'hui, sera accompagné par une importante délégation d'hommes d'affaires, de chefs d'entreprise et de ministres.Ce déplacement entrant dans le cadre de la coopération économique bilatérale, tend à évaluer l'état d'avancement des dossiers se trouvant au niveau du haut comité intergouvernemental en charge de la coopération bilatérale dans divers créneaux. Il est prévu lors de cette visite que Manuel Wals soit reçu par le président Abdelaziz Bouteflika.Après l'audience, il coprésidera avec son homologue Abdelmalek Sellal la réunion du haut comité intergouvernemental afin de défricher les opportunités de partenariats entre les deux pays, ainsi que les possibilités pour les nouveaux investisseurs français de s'installer en Algérie dans les domaines commerciaux et économiques. Les questions liées aux activités terroristes et la coopération entre les deux gouvernements ne manqueront pas d'être débattues par les deux Premiers ministres dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurité, tant dans la région de l'Afrique du Nord que celle du Sahel, et par extension pour la sécurisation de l'Hexagone.Les échanges d'informations concerneront pareillement les évolutions de la situation sécuritaire au Mali, et des derniers développements des évènements chaotiques se déroulant en Libye, à la suite des affrontements fratricides caractérisant la lutte pour le contrôle du pouvoir entre différentes milices militaires, depuis la chute du régime de Mouammar El Kadhafi. Notons que la réunion du haut comité intergouvernemental sera la troisième du genre depuis 2013.Cette visite intervient toutefois dans un contexte de tension récente entre la France et l'Algérie à la suite de la publication par le journal Le Monde de la photo du président Abdelaziz Bouteflika en première page en compagnie de dirigeants africains soupçonnés de détenir des fortunes mal acquises au Panama. En dépit des excuses formulées par le quotidien du soir français à l'endroit du président de la République algérienne, et des autorités algériennes, la raideur des relations persiste.Pas plus tard que mercredi dernier, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, avait émis une convocation pour l'ambassadeur de France, Bernard Emié, pour s'expliquer sur les erreurs «supposées» de professionnels de la presse quant à la compagne hostile aux dirigeants algériens menée par différents médias, et par le biais «d'autres activités publiques sous le fallacieux prétexte de la liberté de l'expression et la liberté de la presse» qui ne sauraient être dans ce cas invoquées.Lamamra, qui avait évoqué «des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle», a, dans ce contexte, «souligné la nécessité morale et politique à ce que les autorités françaises qualifiées marquent clairement leur réprobation de cette campagne qui est incompatible avec la qualité, et le niveau des relations algéro-françaises», selon la même source du MAE.C'est dans ce climat de réchauffement des relations bilatérales depuis l'élection de Hollande, et de froissement des liaisons officielles, depuis la divulgation récente de l'affaire mise à jour par la presse d'investigation que se déroulera la visite du Premier ministre français, Manuel Walls.Des deux côtés, les hommes politiques ne souhaiteraient guère que les efforts déployés depuis le départ de Sarkozy ne soient compromis par un nouveau contentieux entre les deux Etats, au détriment d'un partenariat d'exception dans bien des domaines entre l'Algérie et la France.Nous attendrons donc la fin de la visite de travail du Premier ministre français pour avoir une idée sur ce qui en sera de l'état réel du traitement qui sera fait par les autorités françaises aux «Lanceurs d'alerte et la presse», félicités par Hollande, et les évolutions d'une coopération qualifiée par les deux parties d'exceptionnelle, dont se réjouit le patronat de l'Hexagone depuis l'investiture de Hollande.




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