Algérie - Revue de Presse

« Redresser la politique nationale de population »



Ils étaient 10 500 000 Algériens âgés de moins de 15 ans en 1998. Soit 36% de la population. Ils seront 26% en 2010. Entre 1980 et 2002, l?indice synthétique de fécondité est passé de 7 à 2,4%. Cette population jeune n?est pas la plus coûteuse en soins médicaux, mais le ministère de la Santé souligne que certains de ses besoins, notamment en matière de santé mentale, ne sont toujours pas pris en compte par les structures hospitalières nationales. La structure de la pyramide des âges algérienne évolue et la transition démographique est « largement entamée », poursuit le ministère. Mais celui-ci précise que les problèmes sociaux et de santé n?en demeureront pas moins importants à l?avenir. Les 20-24 ans ne représenteront plus « que » 15 millions de personnes en 2010, mais ce « rythme d?accroissement démographique demeurera contraignant pour la satisfaction de la demande sociale (emploi et logement), ce qui appelle un renforcement de la politique nationale de population ». La tranche d?âge qui inquiète le plus M. Redjimi est celle des plus de 60 ans. Ces derniers étaient 1 929 000 en 1998, soit 6,6% de la population. Mais ils seront 9% en 2010. Et ce sont eux qui seront les plus touchés par les maladies chroniques (cardiovasculaires, affections respiratoires...). « 30 000 nouveaux cas de cancer ont été détectés en 2004, ce qui est trop. » Pour M. Redjimi, il faut détecter ces maux de façon précoce, afin de les traiter à des frais moindres et pour plus d?efficacité. Au lieu, comme c?est le cas aujourd?hui, de les déceler tardivement et de les traiter avec des sommes prohibitives pour des résultats, négatifs, connus d?avance. Le ministre de la Santé a annoncé, pour 2005, une hausse du niveau des soins. Il existe déjà un institut spécialisé dans la greffe, un autre sera bientôt consacré aux maladies des reins, a-t-il assuré.



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