Algérie - Revue de Presse

1er festival du tourisme saharien


Le casse-tête des infrastructures hôtelières Cette première édition a fait l?objet, hier, d?une conférence de presse animée par le ministre du Tourisme, Mohamed-Seghir Kara, qui est revenu en détail sur ce qui a caractérisé le festival. Il va sans dire que le ministre devait de prime abord faire face aux nombreuses questions des journalistes relatives aux imperfections constatées tout au long du festival. M. Kara ne fuira pas les critiques et reconnaît « une certaine désorganisation » qu?il mettra sur le compte de l?inexpérience, non sans omettre de souligner que la deuxième édition sera meilleure puisque « toutes les leçons seront retenues ». Une manière d?affirmer que la manifestation sera désormais annuelle sachant que c?est là une bonne occasion pour insuffler une nouvelle dynamique touristique dans un certain nombre de wilayas du Sud. « Chaque année, c?est une wilaya différente qui accueillera l?événement et nous imposerons des conditions d?accueil bien précises », dira M. Kara. Et d?ajouter : « Lors du festival, les artisans ont écoulé toute leur production, ce qui montre combien le développement de l?image touristique va de pair avec le développement économique. L?activité touristique peut être la locomotive de l?économie nationale comme elle représente une chance pour la création d?emplois et les investissements. Les partenaires économiques doivent exploiter l?opportunité du festival pour investir dans le Sud. » Le problème des infrastructures et des services a été mis en avant par les journalistes présents à cette conférence-bilan. Soit un volet qui a fait couler beaucoup d?encre et auquel le ministre du Tourisme se dit conscient de cette situation à laquelle il « faudrait faire face pour offrir toutes les facilités au tourisme ». M. Kara ne manquera pas d?ajouter que la région ne doit pas perdre sa spécificité comme on ne doit pas perdre de vue que le « touriste a besoin de dépaysement, de goûter aux repas traditionnels et de découvrir la culture de l?autre. Il doit être dépaysé sans être perdu ! » Concernant le volet économique du festival, il faudra attendre. Le ministre n?a pas répondu précisément à la question posée par plusieurs journalistes : « Combien a coûté l?événement ? » Les comptes sont en train d?être faits... « Ce que je peux vous dire, c?est qu?il n?y a pas eu de budget alloué par l?Etat. C?est une opération de sponsoring menée avec des opérateurs privés et étatiques. » Un seul chiffre pour le moment : plus de 1200 touristes (hors invités du ministère) étaient présents à Tam pour la seule semaine dernière. « Ce festival est à la fois un début, une étape et un outil de promotion », a conclu le ministre. En ce qui concerne le marché du tourisme en général, il a confirmé que le groupe hôtelier français Accor allait investir en Algérie. « Je suis en contact personnel avec le président-directeur général du groupe, il y a eu plusieurs visites sur site, dans l?est du pays : la dernière remonte à la mi-décembre 2004. Nous avons un accord de principe pour la construction de plusieurs dizaines d?hôtels Ibis trois étoiles, dont l?Algérie a besoin, en majorité dans les wilayas de l?intérieur. Nous attendons la visite prochaine des responsables pour concrétiser le projet. Ensuite, la première vague de constructions, qui concerne 13 établissements, pourra être lancée. Nous avons également des contacts très sérieux avec d?autres partenaires, notamment un groupe saoudien qui compte investir dans 37 000 lits, dans l?est du pays. »


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