Réalisation d’aires de jeux et d’espaces de détente dans les cités

Quand les habitants s’y opposent !!! La réalisation des équipements récréatifs et sportifs dans des espaces consacrés aux aires de jeux et de détente aménagés dans les cités urbaines, ne semblent pas du goût de certains citoyens, pourtant leur réalisation constitue une condition sine qua non dans la charte nationale de l’aménagement urbain, adoptée il y a 04 ans par les pouvoirs publics. Alors que l’impact po-sitif de ces aména-gements devrait faire l’unanimité auprès de la population, le contraire semble se produire avec l’émergence de quelques personnes qui estiment que ces équipements constituent une source de nuisance à leur «quiétude». Un exemple de cette situation vient de naître dans la commune de Bir El-Djir où un nombre de citoyens manifestent, depuis quelques jours, leur opposition à la réalisation de l’éclairage projecteur encadrant une aire de jeux prévue à l’intérieur de la Cité des 1.377 logements AADL. L’opérateur en charge de la réalisation de ces éclairages projecteurs aurait même été empêché d’exécuter ces travaux. Ceci intervient au moment où de nombreux comités de quartiers ont interpellé les élus de l’assemblée populaire communale sur la nécessité de doter leurs cités de ces espaces de détente afin de protéger leurs progénitures des risques de délinquance et de déviance qui, souvent, naissent de l’oisiveté et de l’absence de moyens de distraction. Il y a lieu de souligner qu’il y a moins de quatre semaines et plus précisément au niveau de la cité Loubet, l’APC d’Oran a réalisé des équipements ludiques composés de balançoires et autres matériels au profit des enfants ainsi qu’une série de bancs en béton. Il se trouve qu’un bon nombre des habitants de cette cité voulant exprimer leur désapprobation à cette œuvre, ont complètement saccagé et détérioré les lieux. La même scène est constatée au niveau de la cité des Amandiers où les habitants n’ont rien trouvé de mieux que d’enduire de graisse, les toboggans et les balançoires et ce, dans le but de les rendre inutilisables pour les enfants. Devant de telles situations de désolation, l’on ne peut s’empêcher de s’interroger sur le rôle et la responsabilité de la société civile pour freiner justement de tels agissements inciviles. Amel S.