RCK : Baha «L'avenir du RCK est remis en cause»

Au RCK, c'est le statut quo et les choses n'avancent plus. Au contraire, c'est comme si le club n'a plus avancé depuis le 12 juillet 2011, date où les membres du CSA ont pris les rênes du club.
Au RCK, c'est le statut quo et les choses n'avancent plus. Au contraire, c'est comme si le club n'a plus avancé depuis le 12 juillet 2011, date où les membres du CSA ont pris les rênes du club. Un blocage qui a incité le seul interlocuteur vis-à-vis des joueurs et du staff technique, en l'occurrence Samir Baha, à ne plus revenir sur sa décision de quitter le navire koubéen. En effet, le manager général nous confirme son retrait définitif de la gestion des affaires courantes du club. «Croyez-moi, nul ne comprend ce qui se passe actuellement au club. Chacun tient son propre discours et le club n'avance plus. Tous les Koubéens, sans exception, demeurent dans l'expectative. Le staff technique et les joueurs ne savent plus quoi faire et à qui s'adresser. L'annulation de l'AGE a mis le RCK dans de sales draps. Le club est pris en otage et la situation se complique davantage. Nous n'avons plus le temps et les amoureux du RCK doivent mettre fin à cette situation confuse. Encore une fois, l'heure est à la mobilisation générale et l'union sacrée. C'est l'avenir du RCK qui est en jeu et chacun sera responsable devant l'Histoire. Personnellement, je n'en peux plus devant de telles circonstances. Pour la énième fois, je tire la sonnette d'alarme. A ceux qui détiennent la solution de débloquer la situation», nous dira Baha. A présent, le Raed se trouve à la case départ et risque même de compromettre ses chances pour se maintenir en Ligue 2. En plus de l'annulation de l'AGE, à deux reprises, à cause de l'absence de certains membres actionnaires qui n'ont pas reçu de convocations, la grève spontanée des joueurs est l'autre goutte qui a fait déborder le vase. De son côté, le staff technique demeure dans le flou total et ne sait plus s'il doit patienter encore avant de confirmer, lui aussi, son retrait. En attendant, les Koubéens croisent les doigts.