Algérie

Rassemblement devant le siège de la Daïra




Des familles réclament leur droit au logement Dans l’espoir d’être entendues par les autorités locales, des dizaines de personnes observent un sit in, depuis une semaine, face au siège de la daïra du boulevard Front de mer, attendant, comme il leur a été promis, un logement dans le cadre du programme social. D’après leurs déclarations, ces personnes, en majorité des chefs de famille, habitent des constructions précaires dans des conditions déplorables et inacceptables, certains à Medioni, d’autres à Sidi el Houari ou à El barki. Leur situation semble bien triste et leurs espoirs légitimes. Quelques uns habitent sur des toits et l’un d’entre eux, un sexagénaire, affirme occuper avec ses quatre enfants adultes, un appartement de deux pièces en ruine et qui menace de s’effondrer à tout instant. Comme justifier ses dires, il brandit un dossier faisant état des rapports des différentes commissions qui se sont succédées pour contrôle. Une autre personne, une femme veuve, mère de cinq filles et deux garçons, affirme avoir déposé une demande de logement depuis plus de vingt ans auprès de l’OPGI, et n’a obtenu depuis que des promesses qui, à la longue, n’ont plus de crédibilité. Toutes ces personnes qui se sont rassemblées d’un commun accord, disent avoir été reçues par des responsables une première fois en été, puis une seconde fois durant le mois d’octobre, avec la promesse que leurs doléances seront prises en considération et que le mois de décembre verra la fin de leur calvaire. C’est, en fait, ce qui explique et justifie en même temps l’action entreprise ces jours-ci, avec l’espoir que leur problème trouvera définitivement une solution et que cette fois-ci sera la bonne. En attendant d’être reçus par des responsables ayant pouvoir de décision et d’avoir une réponse définitive qui puisse soit les rassurer soit remettre à plus tard leurs espoirs, ces hommes et ces femmes, tous d’un certain âge, attendent en frissonnant sur la rampe du Front de mer la fin d’un calvaire qui n’a que trop duré.


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